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Crise à l'OM : les groupes de supporters nient toujours avoir proféré des menaces de violences envers les dirigeants

Après une réunion houleuse lundi, les dirigeants de l'OM avaient dénoncé des menaces de "guerre" de la part de représentants des supporters.
Article rédigé par Hortense Leblanc, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les supporters de l'Olympique de Marseille au stade Vélodrome le 24 février 2023. (MATTHIEU MIRVILLE / AFP)

Deux jours après la décision des dirigeants de l'OM de se mettre en retrait de leur poste, les groupes de supporters marseillais réagissent. Hier, l'entraîneur Marcelino et le président Pablo Longoria sont sortis de leur silence pour justifier leur position, affirmant avoir subi des menaces de "guerre", et "de graves menaces, injures et calomnies". Six associations de supporters marseillais (les Fanatics, MTP, South Winners, Amis de l'OM, Dodger's et Handi Club OM) assurent pourtant dans un communiqué, jeudi 21 septembre, n'avoir proféré aucune menace de mort ou de violence à leur encontre.

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"Nous nous devons de rétablir la vérité face à des propos diffamatoires d'une gravité sans nom : aucune 'menaces de mort' ou 'menaces de violence' n'ont jamais été proférées à l'encontre des dirigeants, de leur famille ou de quiconque", assurent les associations signataires de ce communiqué"Il ne faut pas confondre intimidation et défense des intérêts de nos joueurs et de nos couleurs. Notre cri d'alarme face aux dérives inquiétantes notamment dénoncées par les joueurs du centre de formation et leurs familles ne pourra servir de prétexte à l'éventuelle démission de l'équipe dirigeante qui ne semble pas vouloir faire face à ses responsabilités". 

Selon ces associations de supporters, la réunion houleuse du 18 septembre "devait initialement porter sur l'organisation des prochains déplacements", mais "les discussions se sont rapidement portées sur les nombreux dysfonctionnements du centre de formation". En s'appuyant sur des témoignages de parents de jeunes joueurs, les associations pointent du doigt "des méthodes d'encadrement douteuses qui auraient été mises en place par la nouvelle équipe gestionnaire du Campus". Parmi celles-ci, le financement par les parents d'équipements textiles pour les jeunes, ou "des sanctions punitives dégradantes qui auraient été infligées à la section féminine". Dans la suite de leur communiqué, elles expriment aussi un mécontentement "face à l'augmentation du prix de l'abonnement justifié uniquement par une probable qualification en Ligue des champions"

Dans un entretien à La Provence, Pablo Longoria a précisé qu'il n'avait pas proposé sa démission au propriétaire du club, Franck McCourt, qui lui a assuré de son soutien ferme.

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