Démission de Noël Le Graët : "Ça restera un très grand dirigeant du football français", affirme un membre du Comex de la FFF
Noël Le Graët, qui a démissionné de ses fonctions de président de la Fédération française de football, restera "un très grand dirigeant du football français", affirme mardi 28 février sur franceinfo Éric Borghini, membre du Comité exécutif de la FFF et président de la Ligue Méditerranée. Éric Borghini salue les "résultats absolument remarquables obtenus" par Noël Le Graët "sur le plan économique et sur le plan sportif". À la tête du football français pendant onze ans, Noël Le Graët "a sauvé le football français de la perdition", ajoute-t-il.
Éric Borghini justifie ainsi la décision prise par le président de la Fédération internationale du football (Fifa), Gianni Infantino, de proposer à Noël Le Graët de prendre la tête du bureau parisien de l'instance internationale. "Personne d'intellectuellement honnête ne peut nier que Noël Le Graët a une très grande expertise en matière de football", explique le membre du Comex de la FFF. Il indique que l'âge de Noël Le Graët n'est pas un frein à ce nouveau poste : "81 ans, c'est la puberté pour être dirigeant de la Fifa", ajoute-t-il.
"On fait la différence entre l'homme et le dirigeant sportif"
Éric Borghini revient par ailleurs sur la réunion qui s'est tenue au sein du Comité exécutif dans la matinée, et durant laquelle Noël Le Graët "a fait part de sa décision de démissionner". "Il l'a fait en des termes extrêmement émouvants", décrit le président de la Ligue Méditerranée. Éric Borghini assure que les membres du Comex ont été "tristes" à l'annonce de la démission "parce qu'on fait bien la différence entre l'homme et les faits qui lui sont reprochés, et entre l'homme et le dirigeant sportif". Éric Borghini parle d'une "démission contrainte". En effet, Noël Le Graët était déjà en retrait de la présidence de la FFF depuis janvier. Visé par une enquête pour "harcèlement moral et sexuel", il était aussi pointé du doigt par un audit de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche, dénonçant ses "dérives de comportement".
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