Mondial : l'Argentine fait le travail face à la Bosnie (2-1)
Quand un monument en rencontre un autre, cela donne d'abord une ambiance exceptionnelle. Dimanche soir, le mythique stade Maracana de Rio de Janeiro, reconstruit pour la Coupe du Monde, a été le théâtre des débuts de l'Argentine dans le tournoi. Et les supporters ont été des milliers à effectuer le court trajet jusqu'aux terres du grand rival brésilien, pour porter Lionel Messi et ses coéquipiers jusqu'à la victoire. Résultat : des chants incessants, des cris assourdissants, et un Maracana transformé en Bombonera, le stade non moins mythique du club de Boca Juniors à Buenos Aires.
Face à l'Argentine, une novice en Coupe du Monde, une jeune nation qui bénéficie d'une génération dorée : la Bosnie-Herzégovine. Mais, malgré un talent indéniable symbolisé par Miralem Pjanic ou Edin Dzeko, les hommes du sélectionneur Safet Susic ont subi la loi de plus expérimentés qu'eux. Avec des regrets, certainement, tant ils ont su inquiéter par moments les hommes de Sabella.
À REVIVRE ►►► Le match entre l'Argentine et la Bosnie-Herzégovine
Une pièce en deux actes
Tout soutenus qu'ils étaient par des milliers de fans en furie, les Argentins ont bafouillé leur football en première période. Enchaînements téléphonés, gestes techniques non maîtrisés, passes dans le vide... L'Albiceleste a eu une seule chance : marquer à sa première demi-occasion, dès la 3e minute, grâce au malheureux défenseur bosnien Kolasinac, contre son camp. Le reste de la mi-temps a surtout vu les Bosniens pousser pour égaliser, maladroitement ceci dit.
Très déçu de ses joueurs, Sabella a changé son système à la mi-temps, faisant entrer Fernando Gago et Gonzalo Higuain sur le terrain. Et là, tout a changé. Plus relâchée, l'Argentine s'est mise à dérouler un jeu bien plus fluide. Et c'est logiquement que Lionel Messi inscrivait le deuxième but à la 65e minute. La star avait trouvé son rythme. Malgré la réduction du score par Ibisevic à cinq minutes du terme, l'Albiceleste a réussi son entrée dans la compétition, à défaut d'impressionner. Pour l'instant, elle est bien plus impressionnante sur le papier - avec sa force offensive Aguero-Di Maria-Messi-Higuain - que dans le jeu.
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