Rennes, l'infime espoir d'un rêve
Deux victoires en Ligue 1 et un nul, voici comment les Rennais ont digéré le revers au Celtic (3-1). Bien sûr, le succès en terres lyonnaises a redonné du moral et de l'estime à un groupe qui se dirigeait vers une mini-crise, surtout après les propos du président Le Lay qui n'avaient pas du tout plu à l'entraîneur Antonetti. Avec deux défaites et deux nuls en quatre matches européens, la campagne continentale des Bretons confine à une agonie. Pour se qualifier, Rennes, bon dernier du groupe I (2 points), doit battre Udinese puis l'Atletico à Madrid lors de la dernière journée, tout en espérant que ces deux victoires se combinent à un concours de circonstances favorables dans les autres matches, notamment du Celtic (5 points). L'Udinese se qualifierait en cas de victoire, si sur l'autre terrain le Celtic ne bat l'Atletico, à qui un simple succès suffit quel que soit le résultat de l'autre match. Pour barrer la route de la qualification, Frédéric Antonetti devra se passer de son leader, Yann M'vila, suspendu, de Mangane, toujours en situation de reprise, et de Danzé ou Kembo, par choix. Il pourra donc compter sur Julien Féret, en très grande forme actuellement, comme le gardien de but Benoit Costil.
Après avoir été éjecté du tour préliminaire de la Ligue des Champions par Arsenal, l'Udinese a bien l'intention de ne pas rater l'occasion de poursuivre son parcours en Europe. "Beaucoup d'entre nous jouent ensemble depuis longtemps", explique Kwadwo Asamoah. "C'est pour ça que nous avons absorbé les départs. Nous sommes compacts, sur et en-dehors du terrain. Nous jouons pour l'équipe, personne pour lui tout seul, et puis, il faut le dire, Di Natale est très fort." Et qu'il a résisté aux sirènes de la Juventus ou des deux Milan pour demeurer dans le Frioul, et se maintenir dans le haut du classement des buteurs en championnat (2e place).
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