Lille en sursis après son match nul à Krasnodar
Le Losc, qui est revenu au score par Roux (79e) après l'ouverture du score d'Ari (35e), a encore une petite chance d'atteindre les 16e de finale. Pour cela, il fallait que Wolsbourg perde à domicile contre Everton puis que les Dogues battent les Allemands lors de la dernière journée. La première partie du contrat a été remplie grâce aux Angalis, vainqueurs 0-2 en Allemagne. Lille reste donc en vie mais devra battre Wolsbourg dans deux semaines. En espérant avoir regouté à la victoire d'ici-là puis que le Losc a enchaîné contre Krasnodar un neuvième match sans victoire toutes compétitions confondues (4 nuls, 5 défaites).
Pour cette rencontre, l'entraîneur nordiste René Girard, qui avait opté pour un 4-4-2 en losange, avait effectué plusieurs changements au milieu avec les titularisations de Martin et Delaplace. Les Lillois commençaient la rencontre tambour battant mais Roux (3e, 4e) et Balmont (23e) ne parvenaient pas à trouver la faille. Peu après, Krasnodar ouvrait logiquement le score. Lancé en profondeur par une déviation astucieuse de Mamaev, Ari prenait Rozehnal de vitesse et glissait le ballon par-dessus Enyeama (1-0, 35).
Le Losc revenait sur la pelouse avec de meilleures intentions et tentait d'emballer le match. Lille appuyait sur l'accélérateur après les entrées de Mavuba et Rodelin à l'heure de jeu et obtenait une égalisation méritée. Après un une-deux avec Corchia, Balmont délivrait un centre pour Roux qui fusillait Dykan de la tête pour redonner espoir aux Nordistes (1-1, 79e). Le Losc poussait mais ne parvenait finalement pas à inscrire un second but malgré une dernière tentative de Mendes (85e).
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Guingamp mal récompensé
L'En-Avant a une nouvelle fois livré une prestation digne de la scène européenne pendant 70 minutes, faisant souffrir l'équipe italienne et multipliant les occasions, surtout en deuxième période, alors que la Viola jouait à dix. C'est maintenant l'enfer du stade de Salonique, vainqueur dans le même temps à Minsk, qui attend Guingamp pour un match couperet, dans 15 jours. Il faudra un match nul aux Bretons pour connaître un printemps européen. Malheureusement pour eux, leur match n'a réellement débuté qu'à la 20e minute, plus de temps qu'il n'en fallait à la Fiorentina - déjà qualifiée, mais venue assurer la première place du groupe - pour démentir ceux qui avait parié sur une démobilisation.
Profitant de deux énormes erreurs de défense, les Italiens, qui avaient laissé Mario Gomez à la maison et Cuadrado sur le banc, se sont retrouvés avec une avance de deux buts avant même la fin du premier quart d'heure. C'est d'abord Marko Marin qui se trouvait bien seul dans la surface de réparation pour reprendre du plat du pied un service parfait d'Alberto Aquilani (1-0, 6e), puis Elhadji Babacar bien trouvé par Juan Vargas complètement laissé libre de tout marquage par Baissama Sankoh, qui trompait une nouvelle fois le gardien Jonas Lössl (2-0, 13e).
Avec une équipe sans réel avant-centre, Guingamp s'est créé une bonne douzaine d'occasions franches. Moustapha Diallo de la tête (34e) puis Beauvue, également de la tête (37e) avaient sonné la révolte, mais les Rouge et Noir étaient récompensés sur un coup de pouce de l'arbitre qui sifflait un pénalty pour une faute imaginaire sur Marveaux et expulsait dans la foulée le stoppeur Jose Maria Basanta, incrédule. Plein de sang-froid, Beauvue prenait le portier roumain Ciprian Tatarusanu à contre-pied (1-2, 44e). Boosté par ce coup du sort, les Costarmoricains se sont rués à l'attaque, mais sans réussite à l'image de cette tête de Yatabaré au deuxième poteau qui venait s'écraser sur la transversale (79e).
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