Ligue Europa : Milan AC et Manchester United dos à dos, l'Ajax prend une option, ce qu'il faut retenir des huitièmes de finale aller
• Kjaer donne espoir à l'AC Milan et des regrets à Manchester United
Ole Gunnar Solskjaer peut avoir des regrets. Manchester United a concédé le match nul face à l'AC Milan ce jeudi soir à Old Trafford dans les toutes dernières secondes de la rencontre (1-1). Alors que les Red Devils menaient 1-0, Simon Kjaer a surgi sur le corner de la dernière chance pour offrir l'égalisation (90+3e) à des Milanais privés de Zlatan Ibrahimovic. Un match nul qui reflète plutôt bien la physionomie de la rencontre, animée et équilibrée. L'AC Milan avait particulièrement bien débuté la rencontre, avec un premier but logiquement refusé pour un hors-jeu de Rafael Leao (5e).
Cinq minutes plus tard, Franck Kessié réalisait un superbe enchaînement pour ouvrir le score. Mais pour une (très) légère main, son joli but fut refusé par l'arbitre (11e). Désavoué par le corps arbitral, Kessié ne devait pas être l'Ivoirien de la soirée. Ce dernier était bel et bien le jeune Amad Diallo, entré en jeu à la mi-temps à la place du Français Anthony Martial. Le gamin de 18 ans, arrivé en janvier en provenance de l'Atalanta Bergame contre un chèque de 21 millions d'euros et qui n'avait joué que 38 minutes en professionnel avec Manchester United jusque-là, n'a eu besoin que de cinq minutes pour se mettre en évidence.
Sur une belle ouverture du maître à jouer Bruno Fernandes, l'ailier a réalisé un beau geste technique avec une tête retournée qui a trompé Gianluigi Donnarumma (50e) pour son tout premier but outre-Manche. Et si Solskjaer peut se mordre les doigts de concéder le nul, c'est parce que Harry Maguire et Daniel James ont gâché deux occasions immanquables. Le premier, sur un corner, a tiré sur le poteau alors qu'il se trouvait à 20 centimètres des buts (38e) tandis que le second n'a pas trouvé le cadre alors que les cages étaient grandes ouvertes (72e). Tout reste donc à faire dans cette confrontation entre deux anciens géants du football européen, mais l'AC Milan a pris un léger avantage avec ce but à l'extérieur.
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• Arsenal prend sa revanche face à l'Olympiakos
En s'imposant sur la pelouse de l'Olympiakos ce jeudi soir (3-1), Arsenal a pris sa revanche sur le club grec qui l'avait éliminé à la toute dernière minute de la prolongation en seizièmes de finale la saison dernière. Grâce à une frappe sublime d'Odegaard (34e) - le but de la soirée - et des réalisations de Gabriel (79e) et Elneny (85e), les Gunners se sont imposés, malgré une grossière erreur qui a permis à El-Arabi de réduire le score (58e). Avec cette victoire, les joueurs d'Arteta sont bien placés pour la qualification. Mais la saison dernière, Arsenal s'était imposé 1-0 en Grèce, avant d'être éliminé à domicile. Méfiance, donc.
• Tottenham en bonne posture grâce à Kane
Comme si souvent cette saison, Harry Kane a une nouvelle fois été décisif ce jeudi, cette fois face au Dinamo Zagreb. L'attaquant anglais a eu de la réussite pour inscrire les deux buts des Spurs. Sur sa première réalisation, Kane bénéficie d'une frappe sur le poteau pour marquer dans le but vide (25e), avant de profiter d'une mauvaise relance pour réaliser le doublé (70e). Deux buts qui mettent Tottenham dans une bonne posture avant d'aborder le match retour dans une semaine.
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• L'Ajax prend une option face aux Young Boys
Finaliste de la compétition en 2017 et récent bourreau de Lille en seizièmes de finale, l'Ajax Amsterdam a fait le boulot face aux Young Boys de Berne. Privés des très importants Sébastien Haller et André Onana - le club a oublié d'inscrire le premier en Ligue Europa, le second est suspendu pour dopage -, les Néerlandais ont d'abord pu compter sur la chance sur l'ouverture du score tardive de Davy Klaassen (62e), avant que Dusan Tadic ne double la mise vingt minutes plus tard (82e) et que Brian Brobbey ne conclue à l'ultime minute (90e+2).
Avec cet avantage de trois buts, l'Ajax est très bien partie pour rallier les quarts de finale de la compétition. Avec 21 tirs à 1 lors de ce huitième de finale aller, les Amstellodamois auraient même pu creuser le score. Alors que les retournements de situation sont devenues banales depuis quelques années, les joueurs d'Erik Ten Hag devront se méfier des Young Boys, qui ont tout de même éliminé le Bayer Leverkusen au tour précédent en remportant les deux matches. Les Suisses viseront donc une remontada la semaine prochaine, lors du match retour.
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• Villarreal et Grenade assurent, Prague et les Rangers dos à dos
Villarreal, de son côté, est quasiment assuré de voir les quarts de finale. L’équipe d'Unai Emery - entraîneur qui compte le plus de victoires dans la compétition (3) - s’est imposé sur la pelouse du Dynamo Kiev sans concéder le moindre tir cadré. Le sous-marin jaune a pu compter sur ses défenseurs centraux pour faire la différence : Torres (30e) et Albiol (52e) ont inscrit les deux buts de la rencontre. L'autre club espagnol en lice dans ces 1/8e de finale, Grenade, s'est également imposé 2-0, face à Molde, grâce notamment à la sublime reprise de Soldado.
Relégués en quatrième division en 2012, les Glasgow Rangers retrouvent progressivement les sommets de la Coupe d’Europe grâce à un homme : Steven Gerrard. L’ex-légende de Liverpool et désormais entraîneur des Rangers, champions d'Écosse, a vu ses joueurs prendre une option sur la qualification pour les quarts en obtenant le match nul sur la pelouse du Slavia Prague (1-1), tombeur de Nice lors de la phase de groupes. Helander (36e) a répondu à Stanciu (7e) en première période pour maintenir le suspense dans cette double confrontation.
• La Roma assomme le Shakhtar
Une victoire nette et sans bavure. La Roma a largement dominé le Shakhtar Donetsk sur sa pelouse (3-0) grâce à des buts de Pellegrini (23e), El Shaarawy (73e) et Mancini (78e). Une très belle prestation de la Louve, qui envoie avec ce succès un message aux autres prétendants à la victoire finale dans la compétition. En s'imposant avec trois buts d'écart face au demi-finaliste ukrainien de la dernière Ligue Europa, l'équipe de Paulo Fonseca prouve qu'elle sera une équipe difficile à manœuvrer si son parcours européen s'étire.
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