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L'OL condamné à battre les Spurs

Défait lors du premier affrontement à Tottenham (1-2), l’OL aborde le match retour des 16e de finale de l’Europa League à Gerland, à 19h, avec un capital confiance reboosté. L’heure n’est plus aux calculs : si les hommes de Rémi Garde ne s’imposent pas à domicile, ils pourront faire une croix sur la campagne européenne.
Article rédigé par franceinfo
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Une large victoire, trois points et une défaite du PSG. Comme une grande bouffée d’air frais. Dimanche à Bordeaux, les Lyonnais se sont offert un succès de prestige vital en écrasant (4-0) l’autre prétendant hexagonal à l’Europa League. L’occasion rêvée pour se remettre dans le sens de la marche et souffler avant de s’attaquer à Tottenham.

Ce luxe, l’OL n’avait pas pu se le permettre avant d’entamer le match aller la semaine dernière. En perte de vitesse, minés par les rumeurs de transfert, les Gones restaient alors sur deux défaites consécutives en championnat. Volontaires sur la pelouse de White Hart Lane, ils sont tombés sur un os nommé Gareth Bale, dont les deux coups de canon au fond des filets de Rémi Vercoutre ont rendu la bonne prestation des visiteurs et la formidable volée d’Umtiti obsolètes.

Ne pas « lâcher le morceau face aux Rosbifs »

Heureusement, face aux Girondins dimanche, l’OL a prouvé qu’il était capable de proposer du beau jeu tout en marquant des buts. Cela tombe à pic, car une réalisation au moins sera indispensable jeudi soir pour espérer affronter – sans doute – l’Inter de Milan en huitième de finale. Une perspective qui fait saliver Jean-Michel Aulas : "L'Europa League est une compétition qui est faite pour des clubs comme nous. Une telle affiche a un parfum de Ligue des Champions", a-t-il déclaré, décidé à ne pas se contenter de courser le PSG en Ligue 1.

"Cela peut permettre à l'OL de poursuivre un chemin, et ce sera tellement formidable que je n'imagine pas un instant qu'on lâche le morceau face à ces Rosbifs", a-t-il ajouté, un brin moqueur et sûr des capacités de son équipe. Un peu trop même, car Tottenham est toujours invaincu en sept matchs d’Europa League (3 victoires, 4 nuls) et s’accroche solidement à sa quatrième place en Premier League. Un standing C1, donc.

Malbranque présent, Gerland comble

Maxime Gonalons estime pour sa part qu’il a "une grosse revanche à prendre". "On a encore notre destin entre nos mains", assure le capitaine lyonnais, rassuré par la victoire des siens en championnat mais conscient qu’une élimination européenne à ce stade de la compétition ferait tâche dans leur saison. Face aux Spurs, ils pourront compter sur Steed Malbranque, malade et donc forfait en championnat dimanche, rétabli pour réintégrer le onze titulaire d’ici jeudi soir, dans un Gerland de gala. Selon le quotidien Le Progrès, 35.000 places avaient déjà été vendues en début de semaine, dont 3.000 rien qu’au lendemain du succès face à Bordeaux.

Le regain de confiance, tangible du côté des joueurs comme des supporters, annonce donc une confrontation ouverte où l’OL devra notamment limiter le double buteur Gareth Bale et l’intenable Aaron Lennon côté droit. Dans les buts, Brad Friedel sera vraisemblablement préféré à Hugo Lloris comme à l’aller, l’ancien portier des gones étant titulaire en championnat.

Les Lyonnais, habitués des campagnes de Ligue des Champions depuis le début des années 2000, ont remporté leur dernier billet pour les huitièmes de finale de la C3 lors de la saison 2001-02. Ils avaient alors sorti le FC Bruges malgré un deuxième résultat catastrophique (1-4), ne devant leur succès qu’à l’excellente performance du match aller à domicile (3-0). Jeudi soir, l’OL ne bénéficiera pas d’un tel confort.

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