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Football - Ligue des nations : La France vient à bout des Pays-Bas (2-1)

L'équipe de France n'a pas manqué l'occasion de célébrer son titre de champion du monde à la maison dimanche en dominant les Pays-Bas (2-1) pour la deuxième journée de la Ligue des nations. Globalement dominateurs, les Bleus se sont fait peur avant d'être libérés par Olivier Giroud, qui a mis fin à sa série de matches sans marquer. L'étincelle parfaite pour un beau feu d'artifice.
Article rédigé par Loris Belin
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
  (FRANCK FIFE / AFP)

La soirée se devait d’être merveilleuse, elle fut finalement plutôt poussive. C’était pour mieux offrir une belle libération aux Bleus, vainqueurs des Pays-Bas dimanche au Stade de France (2-1). La délivrance est venue, comme un symbole, par Olivier Giroud, qui n’avait plus marqué depuis 10 rencontres sous le maillot tricolore. Les hommes de Didier Deschamps vont ainsi pouvoir participer aux festivités pour leur titre estival la tête reposée avec quatre points au compteur et le sentiment du devoir accompli.

Les champions du monde ont pourtant failli transformer le feu d’artifice en pétard mouillé. Intéressants, voire franchement emballants lors de la première heure de jeu, les Tricolores ont soudainement flanché, dominés physiquement et toujours aussi gênés face à un bloc bas comme a pu offrir la formation de Ronald Koeman. Après l’ouverture du score de Kylian Mbappé, bien placé pour profiter d’une grosse erreur de Promes, la France a su mettre le pied sur le ballon et offrir du jeu, à l’image des nombreuses tentatives de l’attaquant du Paris Saint-Germain (1e, 11e, 40e). Avant de se donner quelques sueurs froides amenées par Ryan Babel, auteur d’une égalisation logique à la 67e minute sur un caviar de Kenny Tete, le latéral de l’Olympique Lyonnais.

Giroud a retrouvé la mire

Les Bleus auront pêché par manque d'efficacité, alors qu'ils auraient mérité de rentrer aux vestiaires avec deux buts d'avance, tant leur domination était totale. Après son nul de reprise encourageant en Allemagne jeudi, un nouveau partage des points aurait cette fois fait tache. Mais Olivier Giroud en a décidé autrement.

L’avant-centre de Chelsea, si critiqué pendant le Mondial pour ne pas avoir marqué, aphone avec le maillot tricolore depuis 10 rencontres, a pris sa revanche à un quart d’heure de la fin (75e) en reprenant à merveille un très bon centre de Benjamin Mendy rentré en jeu (et en partie coupable par son alignement sur le but néerlandais). Giroud devait pourtant sortir, ramené sur le banc au terme d’un match pénible, ingrat, comme fréquemment. Et qu’il conclut finalement en se montrant précieux et décisif, tout aussi souvent. Le voilà avec 32 réalisations, une de plus que Zinédine Zidane avec la tunique au coq.

  (JOHN THYS / AFP)

Comme son numéro 9, l’équipe de France aura appuyé son succès du soir sur ses valeurs mentales, rappelant que sa deuxième étoile était autant due à son talent qu’à son caractère. Si la charnière Raphaël Varane – Samuel Umtiti a confirmé toute sa solidité, l’animation offensive a parfois peiné avec un Antoine Griezmann discret. Qu’importe, seule la victoire comptait pour assurer la tête du Groupe 1 avec 4 points, et pouvoir savourer une célébration bien méritée.

Celle-ci a donné lieu à de belles scènes de communion entre le public et l'équipe de France, appelée joueur par joueur au centre de la pelouse pour un nouveau tour d'honneur trophée à la main. Chansons, danses, et supporters en liesse, la soirée avait comme des airs de juillet. Didier Deschamps l'a toutefois promis, ce ne sera pas "la fête à chaque fois". Raison de plus pour encore en profiter le temps d'une soirée.

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