Steve Mandanda : "On n'est tout simplement pas au niveau de cette compétition"
"Je vais mesurer les propos, parce qu'il y a beaucoup de colère, de déception et de sentiments négatifs mais il va falloir qu'on se remette en question. On n'est tout simplement pas au niveau de cette compétition. On est limites ridicules". Au micro de RMC Sport quelques minutes après l'humiliante défaite contre Porto (0-3), le capitaine de l'OM Steve Mandanda a eu des mots très forts. Plus forts que ceux de son coéquipier Valentin Rongier, qui a préféré tempérer en évoquant une prestation "insuffisante", même s'il n'a pas caché sa frustration.
Plus que de la malchance
"C'est très difficile, on comprend l'agacement des supporters. On est les premiers atteints. Ça nous fait chier de venir ici de prendre 3 buts et de ne pas avoir marqué le moindre point", a cependant martelé le milieu de terrain. Après les trois premiers matches de cette campagne européenne et donc la fin de la phase aller, l'OM n'a marqué aucun point et aucun but face à Manchester City (0-3), l'Olympiakos (0-1) et donc Porto. Déjà s'agite le spectre d'une deuxième campagne de C1 consécutive à 0 point.
"Ce n'est pas ça qui nous inquiète, mais nos résultats en ce moment", a déclaré Rongier, souhaitant recentrer le débat sur les maux actuels du club phocéen. "Ce n'est pas la première fois [que nous vivons ça]. Ce parcours jusqu'ici était marqué par des erreurs et on a continué à les commettre", a analysé à chaud l'entraîneur André Villas Boas. Comme face à Manchester City, Marseille a notamment encaissé le premier but après une relance manquée devant sa surface de réparation.
Villas Boas défendu
"On doit montrer une autre image. On doit mettre plus d'agressivité. On est un peu malchanceux parce qu'on a payé cher le penalty manqué (par Payet à la 10e minute ndlr), mais ce n'est pas normal", a ajouté le Portugais, lui aussi au micro de RMC Sport. Ce dernier, critiqué pour ses choix et le manque d'attrait du jeu marseillais, a été défendu par Mandanda avant même de prendre la parole. "Le coach en prend beaucoup, il nous protège beaucoup. La vérité c'est que peu importe le schéma, c'est à nous les joueurs d'assumer. On ne doit pas se cacher. On est les premiers responsables de cette phase aller pourrie", a tenu à insister le capitaine de l'OM.
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