Ligue des champions: Une défaite rageante pour le PSG
Après avoir concédé le nul (0-0) au Parc des Princes, les Parisiens tentaient d'oppresser les Madrilènes, souvent affûtés en début de rencontre. Cavani et Di Maria lançaient donc les hostilités en s'infiltrant les premiers dans la surface adverse, mais en vain, même si Casemiro frôlait la faute dans sa surface sur Di Maria (5e). Alors qu'Isco et Aurier se prenaient littéralement la tête dans un choc aérien, Verratti se prenait le pied dans le vert tapis madrilène. Touché à une cheville, l'Italien ne jouait pas la commedia dell'arte et laissait sa place à Rabiot (17e).
Trapp, la bourde
Inexistant lors du match aller, Ibrahimovic faisait preuve une nouvelle fois d'une grande timidité sur ses premières touches de balle… Mais l'instant du Suédois ne tardait pas à venir, d'abord sur une première frappe depuis la surface qui rasait le poteau gauche des cages de Navas (22e), puis la même sur un coup franc de 30 mètres (29e). Paris dominait, Paris se libérait, mais Paris ne marquait pas ! Alors, forcément, Nacho –entré en jeu deux minutes plus tôt- reprenait du plat du pied gauche une frappe détournée, et Trapp décidait à ce moment précis de penser à ses prochaines vacances (1-0, 35e). La nouvelle bourde du portier allemand sabordait les efforts de ses chers collègues. Entré en cours de jeu, Rabiot se disait que lui aussi pouvait jouer les sauveurs sur deux belles reprises, mais en vain, malgré un poteau. Blanc qui passait par toutes les couleurs, devenait vert de rage lorsque Cavani pensait voir une taupe sur le terrain au moment de contrôler son ballon, ratant l'égalisation (45+4). La taupe imaginaire en riait encore.
Les dieux du foot ont choisi le Real
Après toutes ces occasions ratées, Laurent Blanc songeait sûrement à brûler un cierge dans la cathédrale de la Amludena à Madrid. Il restait encore 45 minutes à jouer, ou pour les plus optimistes un peu plus de 3240 secondes (avec le temps additionnel)… Les coéquipiers de Thiago Silva ne déméritaient pas, et tentaient encore et encore de trouver la bonne recette face à ces Merengue. Avec près de 55% de possession de balle, le PSG dominait toujours et encore. Mais sans le fameux dernier contrôle, celui qui fait toute la différence, celui qui vous fait changer le cours d'un match, inutile de caresser l'espoir d'ébranler l'équipe aux dix titres en Ligue des Champions. Même le dernier coup franc de Di Maria (89e) qui heurtait la barre transversale, semblait dire aux Parisiens que les dieux du football n'étaient ce soir, pas de leur côté.
Vidéo: Ambiance dans un bastion du foot espagnol (La Bodega, Paris XVe)
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