Ligue des Champions: Seville barre la route des 8e de finale à Lyon, reversé en Ligue Europa
► Le fait du soir: les montants
Dans ce match à enjeu, entre deux équipes qui prétendaient à la qualification, les poteaux lyonnais ont été les grandes stars de la soirée. Cela a commencé dès la 19e minute avec un contre rondement mené par les Sevillans, et une frappe enroulée de Vitolo qui venait mourir sur le poteau gauche d'Anthony Lopes, battu. Cela s'est poursuivi cinq minutes après avec une tête piquée de Tolisso, qui heurtait la barre transversale du but espagnol, sans que Lacazette ne trompe le portier adverse sur sa reprise. Et enfin, à la 37e minute, Valbuena, idéalement décalé sur le côté gauche un peu comme Vitolo un peu plus tôt, voyait sa frappe enroulée percuter la barre transversale.
► L'homme du soir: l'arbitre
Dans un match très enlevé, l'arbitre Suédois a joué un rôle important. A la 21e minute, il n'a pas accordé de penalty à Mathieu Valbuena, empêché de passer par le bras de Mariano à l'entrée de la surface de réparation. Et pratiquement dans la foulée, c'est Vitolo qui se trouvait encore devant Lopes, lequel le faisait tomber dans la surface sans que l'arbitre ne bronche. A la 76e minute, Fekir s'est à son tour écroulé dans la surface de réparation, mais l'arbitre a encore laissé jouer, au grand damne des supporters lyonnais.
► Le retour du soir: Anthony Lopes
Personne ne savait s'il tiendrait sa place. Quatre jours après l'incident survenu à Metz, et le traumatisme subi à cause de pétards, Anthony Lopes était finalement bien présent sur la pelouse du Parc OL. Avec des bouchons dans les oreilles. Il a parfaitement tenu son rôle, même si ses deux actions face à Vitolo peuvent prêter à discussion. Bien protégé par une défense très solide, le portier lyonnais a retrouvé le cours du jeu.
► La stat: 23 tirs à 2
Malgré quelques actions dangereuses, Seville a beaucoup défendu. En témoigne cette impressionnante statistique: l'OL a frappé 23 fois au but (dont 5 fois dans le cadre et deux poteaux), alors que l'équipe espagnole l'a fait à deux reprises, sans en cadrer un seul. A la mi-temps, ce déséquilibre était déjà énorme. Malheureusement pour la troupe de Jean-Michel Aulas, dominer n'est pas gagner, et son manque de réalisme lui a été fatal.
Voir sur Twitter
► La déclaration
"Il y a énormément de regrets. On a fait une très bonne première mi-temps, où je pense qu'on aurait mérité de marquer". Corentin Tolisso, le milieu de terrain de l'OL qui a vu sa tête repoussée par la barre transversale.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.