Ligue des champions : remontada obligatoire pour le PSG après sa défaite en quart de finale aller contre le Barça

Battue 3-2 à domicile mercredi, l'équipe de Luis Enrique doit absolument s'imposer à Barcelone et n'a que six jours pour trouver la solution.
Article rédigé par Andréa La Perna - Au Parc des Princes
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Kylian Mbappé et Luis Enrique lors de PSG-Barcelone en quarts de finale aller de Ligue des champions, le 10 avril 2024, au Parc des Princes. (JOSE BRETON / AFP)

L'histoire du football est taquine. Le destin ne cesse de faire croiser les chemins du Paris Saint-Germain et du FC Barcelone. Après la défaite du club de la capitale en quart de finale aller de Ligue des champions (2-3), mercredi 10 avril, nous aurons droit à une 12e confrontation en seulement 11 ans entre les deux clubs. Un match retour à Barcelone, à Montjuic, que le PSG abordera dans une position défavorable, celle du chasseur, sept ans après avoir été du bon côté avant de subir la fameuse "remontada".

Mardi prochain, le club de la capitale n'aura pas quatre buts à remonter, mais un seul, pour rester en vie. En revanche, il devra se sauver sur un terrain hostile, à Montjuic, où le Barça l'attendra en sachant pertinemment que tout peut très vite tourner. "Je suis content et fier de mon équipe. C'est vrai qu'on a gagné un match important à l'extérieur, mais nous ne sommes pas au bout du chemin. On doit encore faire beaucoup de choses", a pris le soin de rappeler l'entraîneur catalan Xavi en conférence de presse d'après-match.

Luis Enrique n'a "aucun doute" sur son équipe

En face, Luis Enrique a admis que son équipe avait subi "une défaite douloureuse", mais il n'a pas dévié de sa ligne. Depuis le début de la saison, son discours s'acharne à ne pas laisser de place à cette pression irrationnelle qui avait conduit le PSG à des déroutes mémorables sur la scène européenne. "Nous n'avons pas eu de problèmes dans la gestion des émotions [dans ce match aller]. Je suis satisfait de beaucoup de choses que j'ai vues. Il faut penser que le déplacement à Barcelone est une finale et qu'on doit la gagner. Je n'ai aucun doute que nous pouvons atteindre cet objectif", a-t-il développé.

Evidemment, le technicien espagnol n'a pas voulu révéler ce qu'il comptait améliorer pour que son équipe décroche son billet pour les demi-finales. "Cela va se jouer sur de petits détails", a vaguement répondu celui qui était sur le banc du Barça lors de la remontada en 2017. Pas plus loquace que d'habitude, Luis Enrique ne s'est pas épanché sur les raisons d'y croire pour son PSG. Il a seulement souligné que ses joueurs n'ont pas connu la moindre défaite à l'extérieur en Ligue 1 cette saison, omettant de dire qu'ils n'ont gagné qu'un seul match en quatre déplacements en C1 (chez la Real Sociedad au tour précédent).

Peu d'arguments sont en faveur d'une qualification du Paris Saint-Germain. Depuis le passage sous pavillon qatarien en 2011, il n'a jamais réussi à se qualifier après avoir perdu un match aller à domicile en Ligue des champions. Ses éliminations face au Barça, déjà, en 2015, puis contre Manchester City en 2021 et le Bayern Munich en 2023 ont suivi cette trajectoire. A chaque fois, le match retour avait d'ailleurs accouché d'une nouvelle défaite sans réussir à marquer le moindre but.

Les supporters parisiens - salués par les joueurs à la fin de la rencontre dans une ambiance loin d'être morose - pourront concentrer tous leurs espoirs sur deux points. Le premier est le fait que le PSG a semblé supérieur au Barça à plusieurs reprises mercredi soir. Il s'est quelque peu tiré des balles dans le pied à cause d'approximations en défense. Le deuxième est ce sentiment qu'une nouvelle ère a débuté depuis le début de la saison et cette idée que le club parisien n'est plus Sisyphe, condamné à ne jamais réussir à pousser son rocher au sommet de la montagne. La chance pour lui est que le match retour ne se jouera pas en haute altitude mais sur la colline de Montjuic, à seulement 185 mètres au-dessus du niveau de la mer. Rien d'insurmontable pour Kylian Mbappé et ses coéquipiers.

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