Ligue des champions : Liverpool fait son retour en C1 face à Séville, mais avec quelles ambitions ?

En progrès, mais peu mieux faire...

Le mois prochain, l'Allemand fêtera ses deux ans à la tête des Reds, à mi-chemin de son contrat, et peut se poser une question : son équipe progresse-t-elle assez vite pour titiller les grands d'Angleterre et d'Europe ? Si Liverpool, dans son style offensif imprimé par Klopp ​,a atteint la finale de la Ligue Europa en 2016 (perdue contre Séville​ justement) et la 4e place de la Premier League la saison passée, il reste des nuages à dissiper au-dessus d'Anfield. A l'heure d'affronter l'actuel troisième de la Liga et son jeu léché, Liverpool ne semble pas avoir l'équilibre pour véritablement réussir, alternant le meilleur offensivement et le pire défensivement.

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Malgré un trio d'attaque convaincant

En août, les Reds ont montré toute la verve dont ils sont capables en barrages de la C1 contre les Allemands d'Hoffenheim (2-1, 4-2) puis contre Arsenal (4-0) en Championnat. Une attaque portée par Roberto Firmino, Sadio Mané, et la recrue Mohamed Salah capable de battre les plus grands, malgré les absences de ses meneurs de jeu Philippe Coutinho, qui réclamait alors son départ pour le FC Barcelone, et Adam Lallana, blessé. Mais, de l'autre côté du terrain, le joli dispositif de Klopp a dérapé. Une glissade incontrôlée s'est terminée dans les graviers à Manchester City samedi (0-5). Si les Reds avaient été suspects défensivement la saison passée, ils ont carrément été coupables contre City. Après un bon début de match, Liverpool a craqué mentalement après le carton rouge infligé à Mané en fin de première période.

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Une défense coupable...

"Ce n'était qu'un carton rouge, pas une épidémie de peste bubonique", s'est étonné The Guardian ce lundi. "La réaction de Liverpool a été de s'effondrer complètement, en concédant le terrain, la possession et quatre buts de plus." "Les circonstances appelaient à un football de battants", notait le Times. "Et Liverpool ne s'est pas battu. Ils ont succombé, docilement." "Lors du prochain match, nous devons jouer comme pendant les vingt premières minutes du match de samedi ou avant la trêve internationale", espère le gardien international belge Simon Mignolet. "Nous avons une rencontre mercredi pour nous prouver des choses."
A commencer par maintenir une défense et une charnière fiable pendant 90 minutes. Joël Matip, recruté par Klopp, fait figure de titulaire indiscutable malgré des hauts et des bas. Ragnar Klavan, recruté lui aussi par Klopp, et Dejan Lovren alternent sans grand succès en fonction de la (mé)forme du moment.

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Et un gardien friable

Quant au gardien Loris Karius, réclamé par son compatriote Jürgen Klopp, il a carrément disparu et le technicien allemand est revenu à l'option Simon Mignolet. Tout un symbole. Après deux ans, et beaucoup d'argent dépensé, Klopp semble ainsi recréer l'équipe de son prédécesseur Brendan Rodgers : spectaculaire mais toujours sur le fil de la catastrophe. Le FC Séville avait trouvé la faille il y a à peine 18 mois à Bâle. Les Ganso, Wissam Ben Yedder et Jesus Navas auront un exemple à suivre ce soir. Klopp, lui, devra prouver que son Liverpool ne fait pas du surplace...

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Le programme des matchs de la soirée

Groupe E
Liverpool - FC Séville (20h45)
NK Maribor - Spartak Moscou (20h45)
Groupe F
Shakhtar Donetsk - Naples (20h45)
Feyenoord Rotterdam - Manchester City (20h45)
Groupe G
FC Porto - Besiktas (20h45)
RB Leipzig - AS Monaco (20H45)
Groupe H
Tottenham - Borussia Dortmund (20h45)
Real Madrid - Apoel Nicosie (20h45)