Ligue des Champions : Les filets d'Alphonse Areola n'ont toujours pas tremblé
Avec son succès 4-0 à Anderlecht, Paris continue son sans faute. Douze buts inscrits, en moyenne quatre par match donc. Un total qui permet au club de la capitale d'être la meilleure attaque en Ligue des Champions. Mais c'est également la meilleure défense de la compétition. Alphonse Areola n'a pas pris le moindre but en trois rencontres.
Areola auréolé
Si le portier parisien était moqué l'an dernier pour son manque de réussite sur le peu de tirs cadrés concédés par Paris, autant il est intouchable cette saison. 16 tirs cadrés subis en trois matches, 16 arrêts. Même quand sa parade renvoie la balle sur un attaquant adverse (85'), en l'occurrence Onyekuru, sa barre transversale le sauve.
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Cette occasion n'est pas un cas isolé. Paris en a concédé beaucoup en Ligue des Champions, comme cela a été le cas face au Bayern au match précédent. La défense parisienne a été loin d'être parfaite face à Anderlecht. Dani Alves, monstrueux depuis le début de la saison, a éprouvé les plus grandes difficultés à se situer face au virevoltant Onyekuru.
Des failles défensives
Le Brésilien ne s'est pas non plus montré très à l'aise offensivement. Pas mieux du côté de Kurzawa, dont la prestation sera moins commentée étant donnée sa discrétion. La stratégie belge était justement d'étirer le bloc parisien en renversant le jeu le plus souvent possible, jouant sur le manque de repli défensif des trois stars offensives parisiennes.
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Dans l'axe, Marquinhos n'a livré qu'une prestation passable. Ni bon ni mauvais, il a dégagé quelques ballons dans l'axe relativement dangereux. Sven Kums aurait pu en profiter dès la 5ème minute, mais sa puissante frappe a fui le cadre de peu. Kimpembe s'est montré un peu plus tranchant, et su faire preuve de malice quand il était en difficulté, arrêtant systématiquement sa course pour obtenir la faute, à la manière d'un David Luiz.
Le retour des milieux défensifs a éloigné le danger plusieurs fois. Motta lit bien la trajectoire d'un centre d'Appiah qui allait trouver Teodorczyk. Rabiot et surtout Verratti se sont régulièrement mis dans la course des attaquants adverses pour récupérer le ballon avec autorité. Et sans ces retours l'arrière-garde parisienne aurait été complètement démunie face aux cinq offensifs d'Anderlecht, étant donné le manque de repli des trois de devant.
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