Ligue des champions : le Real Madrid n'a pas tremblé longtemps
Impitoyable Real Madrid. Rare sont ceux qui ont eu sa peau dans sa compétition fétiche, la Ligue des champions avec ses 11 trophées. Cela ne devrait pas être le cas du Napoli venu dans la capitale espagnole avec d’excellentes intentions et reparti avec un infime espoir en Campanie. Forts de leurs 18 matches sans défaites, les Napolitains se sont avancés sans craintes. Ils n’ont pas vu l’avertissement madrilène dès la 20e secondes sur un tir de Benzema dégagé du poing par Reina. Et pour cause, l’équipe de Maurizio Sarri était venu pour jouer pas seulement défendre. Le plan était même parfait quand Hamsik lança Insigne au cœur de la défense merengue. L’attaquant napolitain ne se posait pas de question et concluait une frappe lointaine face à un Navas trop avancé et mal placé (1-0, 8e). Après le Barça, étrillé par Paris mardi, le Real pouvait-il lui aussi sombrer ? Au grand désespoir de Diego Maradona venu soutenir son ancienne équipe, il ne doutait pas longtemps.
Karim Benzema au-dessus de Thierry Henry
Sur un excellent centre de l’extérieur de Carvajal, Benzema égalisait de la tête (1-1, 19e). L’incendie était éteint et l’attaquant français devenait du même coup le meilleur buteur tricolore en C1 devant Thierry Henry (51 buts). L’ascendant espagnol n’était pas encore manifeste car Ronaldo au-dessus (27e) puis Benzema sur le poteau (42e) manquaient leur face-à-face. C’est Toni Kros qui s’en chargeait après un très bon travail de CR7 sur l’aile droite. Le Portugais s’amusait de Koulibaly avant de servir l’Allemand en retrait. Plein de sang-froid, Kros laissait Reina sans mouvement (2-1, 49e). Cinq minutes plus tard, Casemiro donnait le coup de grâce pour le Napoli sur une reprise de volée magistrale dans le petit filet (3-1, 54e). Naples regrettera peut-être longtemps le loupé de Mertens sur un caviar de Callejon (68e). Avec un seul but de retard, San Paolo pouvait se transformer un enfer pour le Real. Il faudra au moins un avantage de deux buts pour les Azzurri pour passer. Face à une Real de ce niveau, c’est loin d’être gagné.
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