Ligue des Champions : Le Real évite le naufrage face à Bruges
Les mouchoirs blancs, qui sanctionnent en général une prestation honteuse des joueurs du Real, étaient prêts. Ils sont finalement restés dans les poches des socios madrilènes mais le coup est passé tout près. A défaut d'être génial, loin de là, le club merengue a prouvé qu'il avait du caractère face à des Brugeois qui ont prouvé que leur invincibilité, toutes compétitions confondues cette saison, n'était pas fortuite. Il n'en demeure pas moins qu'avec un point en deux matchs depuis le début de ces phases de poule, le club aux 13 C1 n'a déjà plus de temps à perdre.
Dennis la malice
Le premier but est à l'image de cette soirée folle : d'abord annulé, il est finalement validé par la VAR. Il est surtout marqué par Dennis suite à un contrôle complètement manqué qui se transforme un tir victorieux qui trompe un Courtois au temps de réaction étrangement suspect sur cette action improbable (0-1, 9e). Cela commence mal et tout va être à l'avenant pour le Real en première période. Ce sont d'abord Modric (21e), Kroos (24e) et Varane (28e) qui échouent tous d'un rien dans leur tentative d'égalisation. Puis c'est le coup de grisou sur la bande à Zizou : Suite à une nouvelle action particulièrement confuse, Dennis se retrouve en face à face avec Courtois, il trébuche mais parvient à piquer quand même son ballon pour doubler la mise devant un Bernabeu muet de terreur (0-2, 39e).
Le Real fortes têtes
Zinedine Zidane ne peut pas laisser passer ça. Courtois, malade, est remplacé par Areola à la pause. Et c'est tout le Real qui semble aller un peu mieux. Déjà, l'ex gardien du PSG fait mieux que le portier belge en s'interposant, lui, devant Dennis (54e) puis Sergio Ramos, d'une inquiétante fébrilité en première période, montre la voie de la guérison à ses coéquipiers en réduisant la marque de la tête (1-2, 56e). Courageux, les Brugeois s'arc-boutent sur leur but et résistent tant bien que mal aux assauts blancs. Ils y parviennent jusqu'à l'exclusion de Vormer, qui fauche Vinicius (83e) et au coup-franc qui suit. Parfaitement frappé par Kroos, il trouve la tête de Casemiro qui libère la Maison Blanche (85e). Mais les fondations ont bien tremblé...
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