Ligue des champions : Le PSG qualifié pour les quarts de finale après sa victoire contre le Borussia Dortmund (2-0)
Cette fois, Paris n’a pas douté. Il a à vrai dire à peine tremblé. Le PSG est qualifié pour les quarts de finale, et c’était de toute façon le principal pour faire oublier les frustrations des saisons passées et des rendez-vous ratés. Mais il a tenu à mettre la manière, pas la classique flamboyante, tout feu tout flamme, comme il l’a déjà montré. Mais avec une rigueur dont il n’avait plus fait preuve sur la scène européenne depuis quelque temps. Il a aussi, il faut bien l’avouer, été aidé par un Borussia Dortmund bien tendre par rapport au premier acte. Les hommes de Thomas Tuchel ont su se mettre à l’abri rapidement et l’emporter 2-0.
Avec un 4-4-2 qu’ils maîtrisent bien plus que le 3-4-3 expérimental du premier acte, les Parisiens ont tout d’abord gagné la bataille psychologique. Celle de faire abstraction d’un stade vidé par le huis clos imposé par le coronavirus. Celle surtout des saisons précédentes et des défaites cinglantes contre Barcelone, ou Manchester United un an plus tôt. Avec un pressing bien mené et un mouvement offensif retrouvé, Paris a mis les ingrédients pour s’imposer en patron de cette rencontre.
Neymar a répondu à l'appel
Hormis un léger coup de chaud de cinq minutes, la première période a été maîtrisée comme elle le devait par Neymar et les siens. Le Brésilien a été à la hauteur, instigateur des accélérations du PSG, malgré une chute sur l'épaule en début de match. Il n’a pas fallu énormément d’opportunités sérieuses au club parisien pour faire la différence, après la première parade exceptionnelle de Roman Bürki devant Edinson Cavani (24’). Quatre minutes plus tard, sur le premier corner parisien non tiré par Neymar, l’Auriverde s’est montré décisif d’une tête plongeante pour ouvrir le score (1-0, 28’).
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Dominateur et serein, Paris a doublé la mise juste avant la pause sur une parfaite illustration de tout ce qui a séparé l’équipe de Thomas Tuchel lors du match aller de celle de ce mercredi soir. Un ballon arraché par Paredes, récupéré par Bernat au milieu du terrain, une projection éclair vers l’avant et entre les lignes du tandem Di Maria – Neymar pour un but de Bernat, venu faire le surnombre sur le centre-tir de Sarabia. Magistral.
Les larmes de Neymar, les danses de Kimpembe
Une fois aux manettes, le PSG n’a pas non plus été parfait, loin de là. L’entrée de Kylian Mbappé à l’heure de jeu n’a pas débloqué une équipe parisienne qui a reculé inexorablement et a eu plus de mal à se montrer dangereuse. Seul Di Maria sur coup franc a fait à nouveau chauffer les gants de Bürki. Sans apporter le danger sur le but adverse, Paris a alors fait le dos rond, s’appuyant sur le bon travail de Gueye et de Paredes pour empêcher les relances rapides des Borussen, et sur une charnière Marquinhos – Kimpembé particulièrement solide. Le frisson du boulet est passé plus d’une fois dans les nuques parisiennes face aux coups de butoir visiteurs.
Mais les joueurs de Lucien Favre ont pêché par imprécision, ou par manque de justesse qui avait fait merveille en février. La formation allemande s’est même laissé gagner par la nervosité et a terminé à 10 après l’expulsion d’Emre Can. Insuffisant pour faire craquer les onze Parisiens et leurs supporters, fantastiques autour du stade à s’époumoner pour les leurs et à faire briller le ciel de la capitale de dizaine de feux d’artifice durant la rencontre. Les larmes de Neymar, les danses de Di Maria (toutefois suspendu pour le quart de finale aller) ou de Kimpembe, le PSG aurait donné cher pour pouvoir les vivre. A lui de faire durer le plaisir désormais.
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