Ligue des champions : finir premier de groupe, toujours un cadeau ?
L’objectif c’est la première place ! A chaque début de saison, le Paris Saint-Germain a droit à ce refrain. En Ligue des champions, la première place du groupe est impérative. Grâce à son match nul (2-2) à Arsenal, les Parisiens sont en position idéale pour réussir. Une victoire contre Ludogorets suffirait. Mais aujourd’hui, la première place est-elle vraiment primordiale ?
Un avantage statistique
Sur les quatre dernières saisons, terminer premier avait été bénéfique au PSG. Deux premières places et Paris avait affronté Valence (2013) puis Leverkusen (2014) en huitièmes. Les secondes places qui avaient suivi l’avaient fait affronter Chelsea (2015 et 2016). Des adversaires a priori plus abordables pour les premiers de poules et un match retour à domicile, deux avantages qui se traduisent dans les statistiques. Depuis la saison 2010-2011, au moins six premiers de groupes sur huit se sont qualifiés chaque année pour les quarts de finale, avec des pointes à sept, en 2010-2011, et même huit, en 2013-2014.
Des deuxièmes loin des seconds couteaux
Mais cette année, le PSG pourrait affronter un adversaire redoutable malgré sa première place de poule. Parmi les adversaires possibles : le Real Madrid ou Dortmund, le Bayern Munich, Manchester City ou encore Séville. La faute à des groupes inégaux avec par exemple la poule B, où Naples et Benfica se sont disputés la tête, et la poule F, où les ogres Manchester City et Barcelone étaient opposés. Même chose entre le groupe G, dont vont sortir Leicester et Porto, et le groupe D de l’Atletico Madrid et du Bayern Munich. Une conséquence du changement dans la constitution des chapeaux pour le tirage au sort. Le premier pot n’est plus constitué par les huit équipes avec le meilleur coefficient UEFA, mais par huit champions nationaux. Cela augmente les possibilités de "groupes de la mort" avec plusieurs très gros clubs et réduit donc l’intérêt d’être premier de poule.
Mais toujours préférable
Les risques d’affronter un "gros" sont plus élevés mais les deuxièmes de groupe restent plus abordables. Mieux vaudrait se retrouver face à un Bayern en plein doute cette saison ou contre un Séville dilettante que face à l’Atletico Madrid ou la Juventus Turin. Et le Paris Saint-Germain pourrait toujours espérer tirer Naples, Porto ou Leverkusen. De plus, le match retour à domicile représente lui aussi un avantage non négligeable. Enfin, une non-victoire contre Ludogorets mettrait un peu plus le bazar au PSG, quelques jours après la large défaite contre Montpellier (3-0). Une première place moins intéressante qu’avant donc, mais toujours avantageuse.
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