Ligue des champions : fin de parcours "désolante", Kylian Mbappé "transparent" et "mélancolique"... La revue de presse après PSG-Dortmund
Quelques heures après l'élimination du Paris Saint-Germain en demi-finales de la Ligue des champions contre Dortmund (0-1), mardi 7 mai, la référence avec la flamme olympique qui arrive à Marseille était tentante. Pour L'Equipe, "la flamme s'est éteinte". "L'une des plus grosses ambiances de l'histoire du Parc des Princes, écrit le grand reporter du quotidien sportif, Vincent Duluc, qui s'est achevée dans le regret et la désolation".
"Une déception à la hauteur de l'espérance", juge pour sa part Le Parisien Aujourd'hui en France. La saison moyenne des Allemands dans leur championnat, la courte défaite à l'aller (0-1) et le discours résolument confiant de Luis Enrique avaient fait naître beaucoup d'espoir. C'est pourquoi la douche froide fait "tellement mal".
Le quotidien régional Ouest-France met l'accent sur la malchance des Parisiens, qui ont tiré sur les montants à quatre reprises. "Le PSG est entré dans l'histoire de la compétition" avec ce triste record "dont il se serait bien passé".
Largement consacrée à l'arrivée du Belem et de la flamme olympique dans la cité phocéenne, l'édition du jour de La Provence, rappelle que "les Qataris et les fans du club courent depuis plus d'une décennie" après "le sésame". Cruellement mais logiquement, le journal rappelle que "la France ne compte désormais plus que sur l'OM pour vibrer devant une finale continentale" si l'équipe provençale se qualifie, jeudi 9 mai, en demi-finales retour de la Ligue Europa sur la pelouse de l'Atalanta Bergame.
"Il n'y a pas de paradis sans Mbappé"
Outre-Manche, The Guardian n'oublie pas qu'il y avait une équipe en face du PSG, et une bonne. La défaite cumulée 2-0 "contre la cinquième meilleure équipe d'Allemagne", a "sa propre poésie". Le Borussia a défendu comme "dix marins se tenant par la main sur le pont d'un navire en plein naufrage" pour atteindre la finale à Wembley, le 1er juin.
Le mérite de Dortmund est aussi économique, relève Die Welt. Sorti d'un groupe avec le PSG, le Milan AC et Newcastle, trois clubs portés par "des investisseurs qui misent des centaines de millions, voire 1,8 milliard d'euros du Qatar depuis 2011 dans le cas du club français", le club de Rhénanie du Nord-Westphalie a "bien mérité son billet pour Londres".
Evidemment, la presse espagnole s'est concentrée sur Kylian Mbappé, dont l'assurance avant la rencontre a versé dans "l'obscurité", d'après Marca. "Il n'y a pas de paradis sans Mbappé et Kylian a été transparent dans cette demi-finale", constate Pablo Polo, plume du quotidien madrilène, pour qui, "le compte à rebours avant son arrivée au Real a commencé".
Le capitaine de l'équipe de France est apparu "mélancolique" le jour de ses adieux européens avec le PSG, aux yeux de Diego Torres, l'envoyé spécial du quotidien généraliste El Pais. "Le langage corporel de Mbappé a laissé le public bouche bée", écrit-il. Sans doute pour la dernière fois.
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