Ligue des champions : Face au Real Madrid, la marche était trop haute pour le PSG
Le match : Le Real a endormi Paris
Si en Ligue 1, le PSG semble irrésistible, en Ligue des champions, le club de la Capitale est encore loin du compte. Du moins face à un cador du calibre du Real Madrid, double tenant du titre. Si depuis trois semaines, tout le monde à Paris voulait y croire, ce soir, il n'y a pas vraiment eu de match. Les hommes d'Unai Emery n'ont jamais, ou presque, été en mesure d'inquiéter ceux de Zinédine Zidane dans leur quête de la qualification. Cinq minutes et puis c'est tout. Car en fin de première période, les Parisiens ont ENFIN tenté et mis du rythme. Angel Di Maria, dans un premier temps, était trop excentré sur la droite de la surface mais parvenait à obliger Keylor Navas à s'interposer (41e). Juste après, Kylian Mbappé mangeait complètement la feuille. Côté droit toujours, le prodige tricolore s'infiltrait dans la surface et, au lieu de servir Edinson Cavani esseulé au centre, tentait sa chance. En vain.
Mission impossible
Avant, et surtout après, ce fut un véritable récital de l'ogre madrilène. Alphonse Aréola, à plusieurs reprises dans le premier acte, retardait une échéance finalement certaine. Si Sergio Ramos (18e) et Karim Benzema (38e) avaient buté sur le portier parisien, ce ne fut pas le cas pour le meilleur buteur de l'histoire de la Champion's League. Cristiano Ronaldo, à la réception d'un caviar de Lucas Vazquez, ne se faisait pas prier pour crucifier Paris et inscrire un but qui allait peser très lourd (0-1, 51e). Une ouverture du score qui n'allait pas forcément provoquer une bonne réaction du côté du PSG, dos au mur et condamné à inscrire trois buts pour rêver d'un miracle. La mission semblait trop impossible et tel un symbole, Marco Verratti facilitait la tâche des Madrilènes. Sur une énième protestation auprès de l'arbitre, le meneur de jeu italien, pourtant l'un des meilleurs parisiens ce soir, écopait d'un second avertissement synonyme d'expulsion (66e).
Paris, si loin du Real...
Fort de son expérience, le Real n'en demandait pas tant pour achever son "oeuvre". D'ailleurs, l'égalisation, sur un but improbable du genou d'Edinson Cavani (1-1, 70e), n'allait en rien enrayer la Maison Blanche qui filait tranquillement vers les quarts de finale de la Ligue des Champions. Si Asensio (69e), ou Benzema (74e) encore manquaient d’alourdir le score, c'est finalement Casemiro (80e, 1-2) qui venait conclure le bal des Madrilènes, trop forts pour ce PSG-là, en manque d'initiative, et d'inspiration. Si Neymar a sans doute manqué, il n'y a jamais eu photo sur la pelouse du Parc des Princes. Et cela devient de plus en plus inquiétant pour Paris qui, année après année, et malgré les millions dépensés, n'y arrive toujours pas en Ligue des champions.
La décla' : "On est désolés"
Adrien Rabiot (Paris SG, au micro de BeIN sports) : "Je pense que c'est surtout sur le 1er match que l'on peut avoir des regrets. On a bien maîtrisé la 1re période mais on manque peut-être ce but qui les aurait fait douter. En 2e, à dix contre 11 contre une équipe comme ça, ça devient impossible. On a essayé de tout donner mais on pioche dans les réserves et c'est impossible. On est tous déçus, ceux qui ont joué, ceux qui n'ont pas joué, le club. On a des grands joueurs. Ce n'est pas fini, ça viendra. Pour le moment, ça ne passe pas mais ça passera un jour ou l'autre. Les supporters nous ont poussés depuis l'aller, je pense qu'ils sont aussi déçus que nous, on est désolés".
La stat' : Ronaldo l'extraterrestre
Cristiano Ronaldo semble inarrêtable en Ligue des champions. Ce soir, il a inscrit son douzième but cette saison et il est de loin, très loin même, le meilleur réalisateur de la compétition (Cavani, Kane et Firmino sont à 7, ndlr). Et outre le fait qu'l conforte également son titre de meilleur buteur de l'histoire (117), il vient d'égaler un nouveau record qui datait de 2003...
Voir sur Twitter
Le tweet du match
Voir sur Twitter
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.