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Ligue des Champions : et à la fin les Allemands gagnent

La finale de la Ligue des Champions va opposer ce soir à Londres le Borussia Dortmund au Bayern Munich. Deux équipes au jeu spectaculaire qui confirment l'avènement du foot allemand sur la scène européenne. Si le Bayern fait figure de favori, le Borussia a toujours réussi à tirer parti de son statut d'outsider tout au long de la saison.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (/Kai Pfaffenbach Reuters)

Après les années espagnoles, le football européen est-il entré
dans une ère allemande ? Les éliminations du Real Madrid par le Borussia
Dortmund et du FC Barcelone par le Bayern Munich en demi-finales de la Ligue
des Champions ont en tous cas eu un air de passation de pouvoir entre deux
nations.

Le Bayern en favori

Ce samedi soir, à Wembley, le vainqueur de la plus
prestigieuse des compétitions européennes sera donc allemand. La question étant
de savoir qui. Sur le papier, le favori est sans conteste le Bayern Munich. Le club
bavarois a été sacré champion d'Allemagne avec 25 points d'avance, va disputer
le finale de la coupe d'Allemagne et affiche un effectif qui fait rêver.

Schweinsteiger, Robben, Mandzukic, Lahm, Ribery, Neuer ne
sont que quelques unes des  stars
munichoises. Mais attention, tout favori qu'il soit, le Bayern a une faiblesse –
et de taille. Son mental. Les Bavarois ont perdu deux finales de Ligue des Champions en trois ans, en 2010 et 2012. Si les choses se mettent à mal
tourner, ces deux échecs risquent de peser lourd dans les têtes.

Un statut d'outsider assumé

D'autant que le Borussia n'aime rien tant que ce statut d'outsider. Dortmund
n'a quasiment jamais été favori cette saison. Ils se sont pourtant sortis de
tous les traquenards, à commencer par la phase de poule quand ils ont dû se débarrasser du Real Madrid, de
Manchester City, et de l'Ajax Amsterdam. Ils ont ensuite éliminé miraculeusement
Malaga en quarts avec deux buts dans les arrêts de jeu avant de sortir
le Real en demi-finale.

Mais
là aussi, Dortmund se retrouve confronté à un souci de taille : l'absence de son
génie du milieu de terrain, Mario Götze qui est blessé. Jürgen Klopp, l'entraîneur allemand pourra en
revanche compter sur son buteur vedette, Lewandoski, pour décrocher un deuxième
titre européen après celui de 1997.

 

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