Cet article date de plus de sept ans.

Ligue des champions : au moins 1 500 supporters blessés à Turin après un mouvement de panique

Le mouvement de panique aurait été provoqué par des feux d'artifice et une ou plusieurs personnes faisant état de l'explosion d'une bombe.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un mouvement de panique a eu lieu, le 3 juin 2017, sur une place de Turin (Italie) où des supporters de la Juventus étaient rassemblées pour suivre la finale de la Ligue des champions. (GIORGIO PEROTTINO / REUTERS)

L'incident a eu lieu environ dix minutes avant la fin du match. Un mouvement de panique au sein de la foule de supporters rassemblés samedi 3 juin au soir sur une place centrale à Turin pour la finale de la Ligue des champions a fait au moins 1 500 blessés, selon un nouveau bilan de la police italienne dimanche 4 juin. Un premier bilan faisait état de 200 blessés.

Des journalistes, présents sur la place San Carlo où des écrans géants avaient été installés pour suivre la rencontre, qui s'est soldée par la victoire du Real Madrid 4-1, ont fait état de scènes de chaos. Les versions sur l'origine de ce mouvement de panique restent encore confuses. Il pourrait avoir été provoqué par l'explosion d'un pétard, confondu avec le bruit d'une bombe, selon les récits de certains témoins. La foule s'est alors mise à courir avant de se heurter à des barrières de sécurité ou aux bâtiments entourant la place.

Le souvenir de la tragédie de 1985

Depuis Cardiff, l'entraîneur de la Juventus Massimiliano Allegrio a eu une pensée pour les supporters. "Nous espérons que nos fans à Turin vont bien et qu'il n'y a pas trop de blessés", a-t-il déclaré à l'issue de la rencontre. Pour certains des plus anciens "tifosi", la scène samedi soir évoquait tristement la finale de 1985 disputée par la Juventus au stade du Heysel : 39 personnes, la plupart italiennes, avaient été tuées lors d'un mouvement de foule peu avant le début du match contre Liverpool. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.