Les Lyonnaises s'adjugent la Ligue des Champions contre Wolfsburg
But refusé à Henry
Comme souvent depuis le début de la compétition, les filles de Reynald Pedros ont globalement dominé les débats mais n'ont pas pu faire la différence dans le temps réglementaire. Elles se sont pourtant procuré les meilleures occasions de la partie à l'image d'une tête d'Amandine Henry, dégagée juste derrière la ligne de but par une défenseure allemande, selon les ralentis, mais l'arbitre n'a pas validé l'ouverture du score (69e).
La décision se fait en prolongation
Solides en défense, les Allemandes n'ont rien lâché et il a donc fallu attendre la prolongation pour que, enfin, le match prenne un peu plus d'ampleur. Contre le cours du jeu, ce fut d'abord Harder, bien servie sur une passe à la main de sa gardienne Schult, qui s'enfonçait sans être attaquée dans les lignes lyonnaises, avant d'armer sa frappe et de tromper la gardienne Bouhaddi.
Piquées au vif, les Lyonnaises passaient la surmultipliée, profitant aussi de l'expulsion de Popp, pour enfin trouver la faille. Dans la foulée, Amandine Henry, servie par Maroszan remettait les deux équipes à égalité. Dans la minute suivante, l'excellente Van de Senden, à peine rentrée, adressait un centre au cordeau pour Eugénie Le Sommer qui doublait la mise pour l'OL.
A peine le temps de souffler pour les Allemandes, que cette même Van Den Senden, faisait encore un superbe numéro sur le flanc droit et centrait de nouveau pour, cette fois, trouver Hegerberg qui crucifiait Schult et scellait le sort de la rencontre. La Néerlandaise était encore à l'origine du dernier but, inscrit par Camille Abily, qui concrétisait la domination lyonnaise.
Déclarations
Reynald Pedros (entraîneur de Lyon): "Il y a eu plusieurs moments dans cette partie. D'abord, le but qui n'a pas été accordé alors que le ballon était entré. On se dit que peut-être, ce n'est pas notre jour. Et après, il y a eu le but encaissé, mais là j'ai vu la réaction des joueuses lors de l'entame, on est parti tout de suite de l'avant, on était conquérant... On a senti une sorte d'injustice après ce but et c'est pour ça que je n'ai pas douté très longtemps. Et puis les filles ont fait le reste. C'a été un match à rebondissements, mais on repart avec la victoire. Ce qui est important de souligner, c'est qu'on gagne ce match avec nos remplaçantes, ce soir plus que jamais la notion de groupe a compté. On a fait entrer des joueuses de percussion, qui ont tout de suite apporté. (Wolfsburg) a en plus dû disputer la prolongation à 10 et ce n'est jamais évident, d'autant qu'elles avaient déjà fait une prolongation en Coupe d'Allemagne le week-end dernier. Mais il faut souligner la qualité de notre banc car c'est grâce à notre banc qu'on est champions d'Europe."
Wendie Renard (capitaine de Lyon): "On est passée pas toutes les émotions! On s'était dit que même si on se prenait un but il ne fallait pas lâcher, que le match était long. C'est une frappe que je dévie, mais moi je ne baisse pas la tête, je me dis qu'il est hors de question que je termine comme ça. Je pense qu'il y avait but (de Henry) avant sur le corner mais l'arbitre ne l'a pas vu. Il y a une justice dans la vie. On a su avoir du mental, c'est magnifique. (Sur le but de Camille Abily) C'est le meilleur moment de la soirée, même si le but d'Amandine (Henry) est très important aussi ! C'est symbolique."
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