Le PSG domine le Benfica
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L'affaire fut pliée en une période par une équipe parisienne très entreprenante dès les premières minutes, laquelle n'a laissé que peu d'initiatives à des Lisboètes rapidement débordés. Maîtres du jeu, parfaits dans l'occupation du terrain, dominateurs d'un milieu à partir duquel ils ont construit leurs actions offensives, les Parisiens se sont rapidement projetés vers l'avant grâce à une excellente circulation du ballon et des débordement efficaces.
Signé Ibra
Le premier de ces débordements était l'oeuvre de Van der Wiel, dont le centre trouvait preneur, en la personne de Zlatan Ibrahimovic, parfait dans le timing, qui trompait Artur dès la 5e minute. Les Portugais cueillis à froid avaient bien du mal à émerger. Certes les Parisiens perdaient bien quelques ballons, mais le Benfica n'en faisait rien, pressé dans ses relances, et les reperdant tout aussi rapidement, et qui à aucun moment ne paraissait capable de déstabiliser le PSG. A l'actif des Portugais en première période, on ne pouvait noter qu'un tir au-dessus de Cardozo (18e) et un ballon en profondeur de Gaitan (43e) devant lequel Sirigu s'interposait.
C'était d'autant plus compliqué pour eux que les hommes de Laurent Blanc continuaient d'appuyer là où ça fait mal, sur les côtés, avec beaucoup d'intensité. A la 25e minute, sur l'aile gauche, une superbe talonnade d'Ibrahimovic était prolongée par Verratti, puis par Matuidi qui adressait un centre au cordeau pour Marquinhos qui doublait la mise. Moins de cinq minutes plus tard, Ibrahimovic d'un corner tiré de la droite par Thiago Motta, corner dont il avait été à l'origine, reprenait victorieusement de la tête (3-0, 30e).
Passe à dix
La deuxième période démarrait sur une réaction portugaise, avec un coup-franc dangereux de Garay repoussé par Sirigu. Pour le reste, le PSG déroulait son football, se livrant parfois à des séquences de passe à dix qui exaspéraient des joueurs du Benfica qui ne pouvaient cependant rien opposer à cette force tranquille. Bien sûr, les Parisiens s'endormaient un peu, en même temps que le match baissait de rythme et d'intérêt. Parfois même, son rideau défensif s'ouvrait, mais le Benfica n'en profitait pas, ne s'offrant que deux grosses actions, dont un tir dangereux de Sulejmani repoussé par Sirigu.
Cela avait le mérite de réveiller les Parisiens qui à leur tour mettaient le feu dans la défense portugaise. D'abord sur un tir puissant de Lucas renvoyé par Artur avec une reprise manquée d'Ibrahimovic, puis Lucas encore une fois lançant Van der Wiel en profondeur. Le tir du Néerlandais était de nouveau repoussé par Artur et cette fois, c'était Cavani qui manquait la cible, se heurtant encore une fois au portier du Benfica. Le dernier quart d'heure ne donnait rien, le Benfica abdiquant face à des Parisiens qui se contentaient de gérer leur avantage conséquent. Avec cette victoire, les Parisiens ont fait un grand pas vers la qualification pour les 8e de finale.
L'Olympiakos se relance
Les Parisiens se trouvent d'autant plus dans une position favorable que, derrière, la situation est indécise entre deux poursuivants qui se disputeront aussi une place qualificative. L'Olympiakos, corrigé sur sa pelouse par Paris lors de la 1re journée, s'est relancé en allant l'emporter en Belgique, face à une équipe d'Anderlcht qui semble manquer de répondant dans ce genre de rencontres. L'Olympiakos a fait la différence sur un triplé de Mitroglou, alors qu'Anderlecht, qui n'avait pas besoin de ça, a raté un pénalty. Les Grecs, à égalité de points avec Benfica -qu'ils rencontreront lors des deux prochaines journées- peuvent continuer à y croire après ce large succès. Pour Anderlecht, même une qualification en Europa League par le biais de la 3e place semble illusoire.
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