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Guerre en Ukraine : les clubs de football russes privés de Coupes d'Europe, la Russie exclue de l'Euro féminin... Ce qu'il faut retenir des nouvelles sanctions de l'UEFA

La Russie est remplacée par le Portugal lors de l'Euro féminin qui se tiendra en juillet prochain. 

Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
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Les clubs russes sont exclus de la prochaine édition de la Ligue des champions, a annoncé l'UEFA, lundi 2 mai 2022. (JAKUB PORZYCKI / NURPHOTO)

Les mesures contre la Russie se poursuivent également dans le monde du sport. Après l'annonce de l'exclusion de la Russie en février dernier pour le prochain mondial ainsi que des clubs russes pour les différentes coupes d'Europe en cours, l'UEFA a décidé de renforcer ses sanctions à l'encontre de la Russie, lundi 2 mai, à la suite de l'invasion de l'Ukraine par cette dernière.

La Russie ne pourra donc pas participer à l'Euro féminin, programmé du 6 juillet au 31 juillet 2022. Côté clubs, le Zénith est exclu de la Ligue des champions et le Spartak de Ligue Europa. Tour d'horizon des sanctions.

Le Zénith privé de Ligue des champions

"Aucun club russe ne participera à la saison 2022/2023 des compétitions interclubs de l'UEFA" dont les tours de qualification démarrent en juillet, à savoir la Ligue des champions, la Ligue Europa ou encore la Ligue Europa Conférence, a écrit l'UEFA.

Les clubs russes ne pourront pas s'aligner en Ligue des champions, Europa League, Europa Conference, et en Youth League pour la saison 2022/2023. La décision adoptée lundi prive ainsi le Zénith Saint-Pétersbourg, sacré champion de Russie 2022, de son billet direct pour la phase de poules de la prochaine C1. Le Spartak Moscou ne s'alignera pas, quant à lui, en Ligue Europa la saison prochaine.

Pas d'Euro féminin pour les Russes cet été, ni de Ligue des nations

L'UEFA a par ailleurs acté le retrait de la Russie des 16 sélections participantes à l'Euro féminin, la remplaçant par le Portugal, qui avait été battu par les Russes en barrage d'accès à la compétition. Les Portugaises entrent donc dans le groupe C, aux côtés de la Suisse, la Suède et des Pays-Bas, tenantes du titre. Pas de changement du côté de la France, alignée dans le groupe D avec la Belgique, l'Italie, l'Islande. En 2017, lors de la dernière édition, la Russie n'avait pas dépassé le premier tour. Son meilleur résultat, un quart de finale, remonte à 1995.

Déjà déprogrammées des matchs d'avril du groupe E dans la course à la qualification pour le mondial féminin de 2023, l'expulsion totale des Russes est également entérinée par l'UEFA. Le groupe E se poursuivra donc à 5 équipes (Danemark, Bosnie, Monténégro, Malte, Azerbaïdjan). 

En Ligue des nations masculine, la Russie ne participera pas à la phase de poules qui débute en juin et finira automatiquement dernière de son groupe de Ligue B composé de l'Islande, Israël, et de l'Albanie, une place synonyme de rétrogradation en Ligue C. Les mesures s'élargissent également aux compétitions de futsal. La Russie devait y rencontrer l'Ukraine dans le tournoi final de l'euro 2022.

Pas de vitrine internationale pour la Russie

Ces mesures fortes viennent renforcer la mise à l'écart du football russe, déjà exclu fin février par la Fifa du Mondial 2022 à venir cet automne au Qatar, pour lequel la sélection russe masculine, quart de finaliste du Mondial-2018 organisé en Russie, pouvait encore se qualifier. Les Russes n'avaient donc pas pu participer aux barrages fin mars pour le tournoi qatari (21 novembre-18 décembre). Enfin, la Russie est rendue inéligible pour héberger l'euro de 2028 ou de 2032, auxquels elle avait candidaté.

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