Barça rime avec exploit
Piqué avait prévenu la veille de la rencontre en affirmant que son équipe était capable d’inscrire quatre buts face aux Italiens. Et qui d’autre que Messi pouvait mettre les Catalans sur les bons rails ? Après seulement cinq minutes de jeu, le prodige argentin réalisait un une-deux avec Xavi et plaçait une frappe enroulée du gauche qui se logeait dans la lucarne des buts d’Abbiati (1-0, 5e).
Les Milanais étaient totalement dépassés par les accélérations barcelonaises. Dans tous les compartiments du jeu, la formation italienne restait sans solution. El Shaarawy avait beau tenter un retourné, puis une frappe croisée à l’issue d’un contre, le match tournait clairement en faveur des Blaugrana.
Et même lorsque Niang pensait anéantir les espoirs du Barça, le ballon décidait de rebondir sur le montant gauche des cages de Valdes. Et c’est à ce moment précis, que les catalans allaient enfoncer le clou par l’intermédiaire de leur Ballon d’Or argentin, qui après une erreur d’Ambrosini et une récupération d’Iniesta, doublait la mise (2-0, 40e). Aux scores cumulés, les deux équipes se retrouvaient ainsi à égalité parfaite avant de regagner les vestiaires.
66 % de possession de balle
Privé à la fois de Giampaolo Pazzini (blessé) et de Mario Balotelli (non qualifié pour la C1), Massimiliano Allegri se doutait bien que son équipe n’allait pas aborder cette deuxième période avec le statut de favori. Le coach italien savait peut-être aussi que le dernier succès des Rossoneri au camp Nou remontait à l’an 2000 (2-0). Et seulement dix minutes après le début de cette deuxième période, le troisième but catalan était inscrit, non pas par Messi mais par Villa cette fois qui s’était retrouvé seul côté droit (3-0, 55e).
Cette fois, le FC Barcelone se retrouvait pour la première fois en position de qualifié. Surtout, on voyait mal l’équipe milanaise, pourtant septuple championne d’Europe, revenir dans cette partie. En face, l’ogre barcelonais (qui ne compte finalement que quatre « Coupes aux grandes oreilles ») semblait insatiable. Malgré les 66% de possession de balle catalane, l’espoir persistait pour le club italien, pour lequel un seul but suffirait à décrocher son billet pour les quarts de finale.
A moins de dix minutes de la fin, Robinho était idéalement servi par Bojan -récemment entré en jeu- mais Jordi Alba veillait au grain et soulageait les milliers de supporteurs catalans. Mais le sort avait bien décidé que le Barça allait réaliser l’exploit ce soir, et sur un ultime contre, Jordi Alba scellait la victoire et la qualification (4-0, 90+3e).
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