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A dix, le PSG met Chelsea à terre au terme d’un match fou

Réduit à dix suite à l’expulsion de Zlatan Ibrahimovic en première mi-temps et mené au score à cinq minutes de la fin, le Paris Saint-Germain a réalisé un authentique exploit en arrachant sa qualification ce mercredi à Stamford Bridge (2-2 a.p). Au terme d’un scénario invraisemblable, le club de la capitale prend sa revanche sur Chelsea, qui l’avait sorti de la scène européenne l’an passé. David Luiz dans le money time, puis Thiago Silva en prolongation, permettent au PSG de se hisser en quarts de finale de la Ligue des champions pour la troisième fois d’affilée.
Article rédigé par franceinfo
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Parmi tous les scénarios imaginés par Laurent Blanc avant ce huitième de finale retour à Stamford Bridge celui qui s’est dessiné ce mercredi soir n’y figurait sans doute pas. Car si le technicien français s’était préparé à devoir percer l’infranchissable mur formé par la défense londonienne, il n’avait pas envisagé de le faire sans Zlatan Ibrahimovic. Expulsé à la 31e minute de jeu à la suite d’un tacle à retardement sur Oscar, le géant suédois a changé le cours du match en affaiblissant considérablement la force de frappe offensive parisienne. En redonnant aussi aux Parisiens, peut-être, l’audace et le cran qui manquaient à ce collectif pour se sublimer.

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Car ce PSG, à dix, s’est surpassé. Il a d’abord résisté aux offensives des Blues, à leurs provocations aussi – et notamment à celles d’un Diego Costa intenable, passé tout près de l’expulsion à la suite d’un tacle par derrière assassin sur Thiago Silva (75e). Ils auraient même pu prendre les commandes du match si le poteau de Thibaut Courtois n’avait pas repoussé la tentative d’Edinson Cavani, lequel avait éliminé le gardien belge pour déclencher sa frappe dans un angle fermé (58e). Quand plus d’une équipe aurait coulé après l’ouverture du score tardive de Gary Cahill (81e), d’une volée dans la surface consécutive à un cafouillage, ces Parisiens en infériorité numérique ont gardé le cap, reprenant d’assaut les buts adverses pour voir leurs efforts enfin récompensés à quatre minutes de la fin du temps réglementaire.

Les deux piliers brésiliens sauvent le PSG

Sur un corner provoqué par Pastore et tiré par Lavezzi, l'ancien défenseur de Chelsea David Luiz plaçait une tête surpuissante (86e) qui envoyait les deux équipes en prolongation. Là encore, le PSG aurait pu déposer les armes en voyant les locaux reprendre l’avantage, d’un penalty transformé avec une maîtrise écœurante par Eden Hazard (96e). Mais ils s’en sont relevés. David Luiz a d’abord envoyé une merveille de coup-franc aux trente mètres, repoussé par Courtois, avant que Thiago Silva, auteur de la main ayant amené le penalty, ne se rattrapait en deux fois. Plaçant une tête parfaite, il obligeait d’abord le portier belge à sortir une nouvelle parade folle… puis, sur le corner suivant, réalisait un nouveau coup de tête incroyable qui, cette-fois-ci, envoyant le cuir dans la lucarne (114e).

Paris toujours engagé sur tous les tableaux

José Mourinho avait joué l'intox en stigmatisant la veille du match l'agressivité supposée des Parisiens à l'aller. Le technicien portugais a raté son coup : c'est Laurent Blanc qui est sorti vainqueur du duel, prenant une éclatante revanche sur l’élimination rageante de l’an passé. Toujours en lice pour un triplé national, le PSG valide son billet pour un troisième quart de finale d’affilée en Ligue des champions de la plus belle des manières. Avec les tripes.

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