Ligue des champions : le PSG en balade
Vainqueur 5-0 d'Anderlecht, les Parisiens ont marqué 12 buts en 3 matchs, pour autant de victoires. Rendez-vous en 8e de finale.
La confrontation était trop déséquilibrée. Anderlecht-PSG, c'était un budget de 40 millions d'euros contre un de 300, un record de transfert à 5 millions d'euros pour le jeune Mitrovic contre 63 pour Edinson Cavani, et des espoirs européens diamétralement opposés. Le 5-0 infligé aux Belges, mercredi 23 octobre à Bruxelles, en est la parfaite illustration.
Le PSG plus à l'aise dans les matchs faciles
L'an passé, le PSG s'était montré convaincant en Ligue des champions, mais moins en championnat contre les petites écuries. Cette saison, l'équipe d'Ibrahimovic développe un jeu basé sur la possession du ballon et parvient à étouffer toute adversité. Avec un "Ibra" dans un grand soir, les malheureux joueurs d'Anderlecht, plus jeune équipe de la Ligue des champions et dont aucun joueur n'avait inscrit le moindre but dans la reine des compétitions européennes, ont bu la tasse.
L'attaquant suédois a tout tenté, et tout réussi : talonnade, frappe de loin, tête, frappe croisée... Presque tout réussi. Un lob en fin de partie a léché la barre transversale de l'infortuné gardien belge Thomas Kaminski, qui fêtait ses 21 ans et qui avait demandé la grâce de Zlatan avant la rencontre. Il avait même prédit le résultat de la rencontre : "Imaginez si nous perdons 0-5 face au PSG. Cela gâcherait sérieusement mon anniversaire."
Le relâchement que craignait Blanc n'a pas eu lieu
Mathématiquement, le club parisien n'est pas encore qualifié pour le tour suivant mais, avec cinq points d'avance sur les Grecs de l'Olympiakos et les Portugais du Benfica (qui se sont neutralisés 1-1), on voit mal comment l'une des deux places qualificatives pourrait lui échapper.
De quoi penser, déjà, à la victoire finale ? Ce n'est pas l'avis du gardien Salvatore Sirigu : "Le chemin est encore un peu long [jusqu'à la finale], a-t-il déclaré sur beIN Sport. "Jusqu'à maintenant, on a vécu match après match. Ça marchait très, très bien. Il faut continuer comme ça." Le relâchement craint par Laurent Blanc après la large victoire à Bastia n'a pas eu lieu. Au contraire. Comme contre Benfica, Paris menait 3-0 à la pause. Mais à la différence du match contre les Portugais, il a encore accéléré en seconde période.
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