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Ligue 2 : Un finish d'anthologie

La dernière journée de Ligue 2, ce vendredi soir, sera riche en rebondissements. Et pour cause, avec seulement 3 points d'écart entre le premier et le sixième du championnat, les places pour jouer dans l'élite n'ont jamais été aussi accrochées.
Article rédigé par Leo Anselmetti
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
 

A une journée de la fin du championnat, six équipes se tiennent en 3 points et peuvent encore être sacrées reines de Ligue 2. Sachant que les deux premiers du classement seront automatiquement promus et que le troisième disputera un barrage face au 18e de Ligue 1, la dernière journée de vendredi promet d’être riche d’intensité. Etat des lieux.

Strasbourg : Le leader n’a pas le droit à l’erreur

64 points (+15)

Une victoire et c’est gagné. Malgré un joker grillé à Niort (1-1), Strasbourg reste en tête de Ligue 2. Mais les Alsaciens ne pourront pas se permettre de laisser filer des points contre Bourg-en-Bresse, actuel 14e et battu 8 fois lors des 10 derniers matches. A l'aller, les deux équipes s’étaient séparées sur un score nul et vierge. « Nous sommes maîtres de notre destin. Si on veut rester en haut, il faudra gagner notre dernier match », a déclaré Thierry Laurey à l’issue de la 37e journée. Aux grands mots les grands moyens, la ville de Strasbourg a demandé à tous ses habitants et commerces de se parer de bleu et blanc, les couleurs du club, pour encourager ses footballeurs.

Amiens : Pour goûter à l’élite

63 points (+17)

« Le train ne passe qu’une fois. Il faut emmener tout le monde au bout et marquer l’histoire du club », proclamait le milieu Charly Charrier au terme de la large victoire (3-0) face à Laval. Avec 5 succès d’affilée, la dynamique est bonne. Sauf qu’en plus de 100 ans d’existence, le club Picard n’a jamais connu l’élite. Pour ne pas se faire rattraper par le passé, il faudra aller gagner sur la pelouse de Reims (7e) et ne pas réitérer le 1-1 du match aller. Les joueurs de Christophe Pélissier pourront compter sur les 5.000 Amiénois qui viendront pousser leur équipe vers la Ligue 1.

Troyes : S’accrocher au podium

63 points (+15)

Troisième avec le même nombre de points, Troyes se rendra à Sochaux (11e) qui ne gagne quasiment plus en 2017. Et pour mettre toutes les chances de leur côté, les dirigeants de l’ESTAC ont décidé d’offrir le déplacement à tous les abonnés. Les Troyens sont dans de bonnes dispositions après avoir enchaîné une 3e victoire de rang face à Reims (2-0) le week-end dernier. Pour le coach Jean-Louis Garcia, « être mieux placé que des équipes du calibre de Lens ou de Brest est déjà une belle satisfaction ». Sauf que les joueurs en veulent forcément plus.

Lens : Pour en finir avec la Ligue 2

62 points (+17)

A la plus frustrante des places, le RCL accueille Niort (10e) à Bollaert. Contrairement au match aller (0-0), les Lensois n’ont pas le droit à l’erreur. On peut donc imaginer qu’Alain Casanova renouvellera sa formule très offensive après qu'elle ait fait ses preuves face au Gazélec (4-0) vendredi dernier. Une chose est sûre : boostés par les récompenses de meilleur joueur de la saison pour John Bostock et de meilleur gardien pour Nicolas Douchez, les "Sang et Or" mettront du cœur à l’ouvrage pour renouer avec une élite qui leur échappe depuis la saison 2014-2015.

Brest : Pour ne pas s’en vouloir

62 points (+10)

Longtemps leader du championnat cette saison, le stade Brestois s’est écroulé au pire des moments. La victoire du week-end dernier à Bourg-en-Bresse (2-1) cache difficilement les trois précédentes défaites. Avec un goal-average largement défavorable, il faudra une chance inouïe aux Brestois pour finir sur le podium. Quoi qu'il en soit, cela ne pourra passer que par l'obtention de 3 points supplémentaires face au Gazelec Ajaccio (9e). Mais impossible n’est pas Breton.

Nîmes : Parce que l’espoir fait vivre

61 points (+17)

Malgré une très bonne fin de saison (16 points engrangés sur 21 possibles), il faudrait un incroyable concours de circonstances pour que Nîmes atteigne le podium de L2. Pour commencer, c’est victoire obligatoire contre Laval, lanterne rouge du championnat. Mais, dopés par l’élection de Bernard Blaquet en tant que meilleur entraîneur de Ligue 2, et comme l'a déclaré le directeur sportif du club : « tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ! » Sauf que ce dernier a également rajouté qu’il « ne fallait pas rêver ».

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