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Le Stade Malherbe de Caen racheté par le fonds américain Oaktree

Le fonds d'investissement américain Oaktree et le producteur français Pierre-Antoine Capton ont officiellement annoncé lundi avoir racheté 100% des parts du club de football de Caen (2e div. française), en grandes difficultés financières.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Des supporters du Stade Malherbe de Caen, le 11 juillet 2020 (SAMEER AL-DOUMY / AFP)

Ce rachat fait de Caen le 11e club (bien 11) de football français à passer sous capitaux étrangers après le Paris SG, Lille, Monaco, Nice (1re div.) ainsi qu'Auxerre, Sochaux et Troyes (2e div.) la semaine dernière, et le 4e sous la bannière étoilée avec Marseille, Bordeaux (1re div.) et Toulouse (2e div.) fin juillet.

"Un accord trouvé avec les actionnaires historiques du Stade Malherbe Caen permet à Oaktree et Pierre-Antoine Capton d'acquérir 100% des parts du club et d'en devenir ainsi les propriétaires exclusifs", ont annoncé les nouveaux propriétaires dans un communiqué. Le communiqué ne précise pas le poids respectif d'Oaktree, qui gérait fin juin 122 milliards de dollars d'actifs (102,5 milliards d'euros), et de M. Capton, fondateur d'une société de production. Selon plusieurs médias, le fonds américain pourrait détenir 80% du club.

L'opération, qui doit être finalisée après un passage devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG, le gendarme financier français, ndlr) mi-septembre, "marque un tournant dans l'histoire du Stade Malherbe Caen et forge des ambitions sportives fortes pour la saison 2020/2021", assurent-ils. Illustration de ces ambitions, le club avait annoncé le 30 août la nomination d'Olivier Pickeu, longtemps directeur sportif emblématique d'Angers (1re div.), comme nouveau président exécutif de Caen. M. Capton devient pour sa part président du conseil de surveillance du club.

Le club était jusqu'à présent détenu à 80% par le "Club des 10", un groupe d'une douzaine d'investisseurs locaux qui étaient engagés à parts égales et dont Pierre-Antoine Capton faisait déjà partie. Mais il était plombé par des difficultés financières, aggravées par sa relégation en 2e division au printemps 2019 ainsi que sa piètre saison dernière (13e), mais surtout par le manque à gagner provoqué par l'arrêt brutal de la saison en mars dû à la pandémie de coronavirus.

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