L'accession de Luzenac en L2 encore refusée
"Nous n'avons pas d'éléments supplémentaires dans ce dossier et nous sommes dans la même situation que lors du dernier conseil d'administration le 8 août. C'est dommage pour les joueurs mais le travail n'a pas été fait par leurs dirigeants", a déclaré à l'AFP Jean-Pierre Louvel, membre du conseil d'administration de la LFP.
La LFP "a constaté, après l'ultime délai accordé au Luzenac AP pour justifier de la mise à disposition du Stade Ernest-Wallon, que le club n'avait pu fournir les justifications requises". "En particulier, le dernier courrier du propriétaire du stade ne constitue en rien une convention de mise à disposition ni même un accord ferme sur le principe d'une telle mise à disposition", ajoute-t-elle dans un communiqué. "Il apparaît ainsi que le Luzenac AP, malgré les nombreux rappels qui lui ont été adressés depuis le mois d'avril et le délai exceptionnel qui vient de lui être accordé, ne dispose toujours pas aujourd'hui, quatre journées après le début du championnat de Ligue 2, d'un stade conforme aux dispositions réglementaires", conclut l'instance.
Luzenac décidé à se battre encore
"Ils essaient de nous promener. Quoi qu'il en soit, on attend le procès verbal et on va se remettre sur le droit chemin pour continuer ce combat", a indiqué le directeur administratif du club, Christophe Rodriguez. "On va poursuivre sur le terrain administratif (...) Le recours, possible, on le connaît par coeur: le comité national olympique et un référé devant le tribunal administratif", a-t-il ajouté. "On est dégoûtés. On ne comprend pas", a réagi pour sa part l'attaquant Khalid Boutaïb, interrogé par l'AFP lui-aussi dans les locaux administratifs du club à Toulouse.
Saisi en référé par le club ariégeois, le tribunal administratif de Toulouse avait un peu plus tôt estimé qu'il n'y avait pas lieu à statuer sur la demande d'intégration de Luzenac en L2, la LFP s'étant engagée à réexaminer le dossier dans la soirée. Le dossier semblait malgré tout mal embarqué pour Luzenac, d'autant que le championnat de Ligue 2 a déjà disputé quatre journées. Si la LFP avait donné son accord, le championnat se serait joué à 21 équipes, avec au final quatre descentes en National et trois montées en L2 à l'issue de la saison. La répartition des droits TV déjà votée ainsi que le calendrier aurait donc dû être remaniés... Il reste néanmoins à Luzenac la possibilité de déposer un nouveau recours devant le tribunal administratif.
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