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Ligue 1: sale journée pour Marseille, Lille et Lyon

Ces trois candidats aux places européennes ont connu des résultats décevants.

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 7min
L'attaquant lillois Divock Origi, impuissant à Nice, le 2 février 2014.  (VALERY HACHE / AFP)

Toute l'actualité de votre club après la 23e journée de Ligue 1, disputée les 31 janvier, 1er et 2 février, en deux phrases, pas toujours sympas. 

1- PSG, 54 points (vainqueur de Bordeaux 2-0). Après cette victoire, Laurent Blanc a été interrogé sur le manque d'efficacité offensive de son équipe. "Il y a eu de très beaux enchaînements, mais ne marquera pas toujours quatre ou cinq buts. On en marque tout de même deux, mais vu le nombre d'occasions, c'est insuffisant." Problème de riche tout de même.

2- Monaco 49 (tenu en échec par Lorient 2-2). Ne parlez pas de titre à l'entraîneur monégasque, Claudio Ranieri, et encore moins du match de dimanche prochain contre le PSG : "Paris a gagné le titre avant le début de saison, donc c'est un match à part, comme le match aller." En même temps, la 2e place paraît acquise pour le club de la Principauté.

3- Lille 41 (battu à Nice 0-1). En 2014, Lille, c'est 1 point sur 12 possibles. Qui a dit "coup d'arrêt" ? Comme le résume l'entraîneur René Girard, qui regrette un but "à la mords-moi le noeud" encaissé : "en 2013, on gagnait. En 2014, on perd. J’avais des guerriers, il va falloir que je les retrouve. "

4- Saint-Etienne 40 (facile vainqueur de Valenciennes 3-0). "Ça fait du bien", commente sobrement Christophe Galtier, qui ignore peut-être que Valenciennes a déjà perdu 33 fois contre les Verts en L1, son pire bilan.

5- Marseille 36 (concède le nul face à Toulouse 2-2). L'OM sur les 10 derniers matchs : 3 victoires et 17 buts encaissés. Comment considérer que cette 5e place ne relève pas du miracle ? "Je ne pense pas qu'on ait fait un mauvais match", veut croire le défenseur Rod Fanni.

6- Lyon 34 (battu sèchement à Rennes 0-2). L'expulsion du défenseur Samuel Umtiti juste avant la pause, pour un tacle sévère sur le Rennais Alessandrini, n'a pas arrangé les choses. Le président Jean-Michel Aulas refuse de parler de "coup d'arrêt" mais d'une "pause"

7- Bordeaux 34 (impuissant à Paris 0-2). Mécontent, l'entraîneur bordelais Francis Gillot a séché la conférence de presse d'après-match. Ses joueurs n'ont pourtant pas été ridicules au Parc des Princes, ne cédant qu'en seconde période. 

8- Nantes 33 (battu par Sochaux au terme d'un triste match 0-1). "Deuxième mi-temps, pffffff. On a été d'une pauvreté. On ne peut pas gagner un match avec des poteaux devant qui ne jouent pas, et avec un tel déchet technique", a dit Michel Der Zakarian, qui a donné une conférence de presse de 40 secondes. 

Le défenseur nantais Papy Djilibodji face à l'attaquant sochalien Jordan Ayew, le 1er février 2014.  (SEBASTIEN BOZON / AFP)

9- Reims 33 (battu par Montpellier à domicile 2-4). Rassurez-vous, Hubert Fournier ne va pas installer des barbelés au prochain match : "On a 33 points et on ne les a pas volés. Même si c'est dur de prendre quatre buts chez soi. Cette saison, c'est la première fois qu'on affiche autant de faiblesses et qu'on fait autant de cadeaux. Mais je sais que mon équipe a des ressources. Je plaide l'accident."

10- Lorient 32 (solide contre Monaco 2-2). Comme tous les spectateurs de la rencontre, Christian Gourcuff "a vu un bon match". Cela dit, l'éducateur voit tout de suite un point faible à travailler pour son équipe : "il y a encore du boulot mais c'est motivant de savoir qu'on peut progresser dans la maîtrise."

11- Bastia 30 (vainqueur au finish de Guingamp 3-2). Les Corses, menés 1-0 puis 2-1 ont réussi à l'emporter grâce à un penalty à la dernière minute. Pas étonnant qu'ils soient la 4e équipe à domicile du championnat, devant Lille, Lyon ou l'OM.

12- Nice 30 (vainqueur de Lille 1-0). De quoi faire oublier la fessée à Montpellier la semaine passée, remarque Claude Puel, l'entraîneur des Aiglons. "C’est bien de pouvoir gagner ce genre de match. Un peu aux forceps, mais sans jamais avoir été trop inquiété."

13- Toulouse 29 (ramène un bon point de Marseille 2-2). "Ce point nous rapporte beaucoup, car on aurait pu les tuer en fin de match", analyse l'attaquant toulousain Wissam Ben Yedder sur Canal +. Toulouse, équipe réputée défensive, a déployé un jeu très séduisant au Vélodrome. 

14- Montpellier 27 (vainqueur à Reims 4-2). L'effet Courbis continue : deuxième match à trois buts ou plus, première fois que l'équipe marque 4 buts à l'extérieur depuis 14 ans... Et accessoirement cette solide défense a encaissé deux buts. "Ça peut arriver de temps en temps", a concédé Rolland Courbis, magnanime.

16- Rennes 27 (vainqueur de Lyon 2-0). A Rennes, le mercato a été payant. Deux des trois recrues hivernales ont joué un rôle déterminant dans la victoire.

16- Guingamp 26 (battu par Bastia 3-2). "C'est assez difficile d'accepter de prendre zéro points quand tu dois en prendre trois !, peste Jocelyn Gourvennec, l'entraîneur breton. On n'a pas à rougir de notre prestation mais il y a un gros décalage entre le contenu et le résultat."


La joie de l'attaquant guingampais Rachid Alioui, lors d'un match à Bastia, le 1er février 2014.  (PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP)

17- Evian 22 (rattrapé dans les dernières secondes par Ajaccio 1-1). "Je vais avoir une pensée pour les quatre arbitres, dont la tâche est difficile. Si on veut bien être mesuré, on doit dire que les joueurs, les entraîneurs font des erreurs, comme les arbitres. Il faut savoir accepter l'erreur, mais ce soir, il va y avoir un club, soit 1 000 personnes, qui vont avoir du mal à dormir, tout comme les quatre arbitres", déclare Pascal Dupraz, l'entraîneur savoyard, philosophe.

18- Valenciennes 18 (écrasé à Saint-Etienne 0-3). Fair play, le gardien de VA Nicolas Penneteau a reconnu la nette supériorité des Verts sur son équipe : "On n’est jamais tombé cette saison contre une équipe comme ça. Sainté était vraiment plus fort." Son entraîneur Ariël Jacobs est du même avis : "Quand on perd 3-0, on a pas grand chose à clamer"

19- Sochaux 15 (vainqueur de Nantes 1-0). Hervé Renard, l'entraîneur des Lionceaux, privilégie la fin aux moyens : "on est loin d'une performance de grande qualité, mais est-ce que c'est le plus important dans ces moments-là ?"

20- Ajaccio 11 (ramène un bon point d'Evian 1-1). L'info du jour, ce n'est pas le but sans doute hors-jeu inscrit par Ajaccio dans les ultimes secondes de son match en Savoie, mais le fait que les joueurs corses évoluaient avec leurs noms inscrits en mandarin sur le maillot. L'ACA est le seul club de L1 à fêter ainsi le nouvel an chinois. Le président du club explique sans rire vouloir accroître la popularité de son club en Chine. 

Les joueurs d'Ajaccio portent des maillots floqués en mandarin, à l'occasion du Nouvel An chinois, le 1er février 2014.  (JEAN-PIERRE CLATOT / AFP)

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