Valbuena a fait ses adieux à l'OM
"Ma plus grande fierté, c'est d'avoir pu réussir à l'OM", a résumé lors d'une conférence de presse l'attaquant arrivé à Marseille "sur la pointe des pieds" en 2006. En débardeur noir, aux côtés du président délégué du club Vincent Labrune, le natif de Bruges, en Gironde, n'a pu retenir quelques larmes au moment d'évoquer ses meilleurs souvenirs dans le club marseillais: "Je m'étais promis de ne pas pleurer...".
"Il a porté l'équipe à bout de bras ces dernières années", a de son côté souligné Vincent Labrune, saluant son "bail très, très long, un des plus longs de l'histoire du club" et annonçant que le numéro que Mathieu Valbuena portait - le 28 - serait prochainement retiré, un honneur déjà accordé au défenseur sénégalais Souleymane Diawara, dont le contrat avec l'OM s'est achevé en mai. Revenant sur son transfert au Dynamo Moscou, quatrième du dernier championnat de Russie, Mathieu Valbuena a dit avoir été séduit par les "attentions" prodiguées par le club: "C'est une décision mûrement réfléchie (...), j'ai beaucoup aimé leur discours, ils ont un vrai projet sportif et ça m'a plu".
Atouts financier et sportif
"Je suis ambitieux, j'ai envie de les aider à progresser", a-t-il encore assuré, évoquant un "gros challenge, humainement aussi". "Ce n'est pas un choix par défaut", a-t-il insisté, affirmant n'avoir éprouvé "aucune déception" à n'avoir pas été courtisé par des clubs européens d'un standing supérieur. "J'ai 30 ans, j'ai du mal à la reconnaître mais je suis plus en fin de carrière qu'en début", a-t-il pointé. "C'était ma première vraie période de transfert... (C'était) très compliqué, très compliqué". "C'était une très belle proposition, financièrement aussi, mais aussi pour le challenge sportif", a-t-il encore reconnu, évoquant l'offre du Dynamo Moscou - il devrait toucher quelque 10 millions d'euros sur 3 ans -.
Revenant aussi sur la Coupe du Monde, qu'il a disputée au Brésil avec les Bleus, Mathieu Valbuena a estimé qu'il avait vécu au cours de la compétition "les meilleurs moments de (sa) carrière". "On était comme 23 frères", a-t-il estimé: "Rester 47 jours ensemble, ce n'est pas évident, surtout quand il s'agit de 23 mecs, mais il n'y a pas eu une histoire, pas un mot plus haut que l'autre". "Je pense que ce groupe-là peut aller très loin", a-t-il espéré. "Pour l'Euro 2016, on peut faire de très belles choses", a-t-il conclu.
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