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Un Clasico très show

L’opération séduction du PSG continue. La réception de Marseille était la soirée de com’ rêvée pour briller dans un Clasico au sommet et présenter ses guests stars à la planète entière.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Zlatan Ibrahimovic et le Brésilien Ronaldo au coup d'envoi du match PSG - Marseille

La fête avant et après le match, on a déjà vu ça à quelques dizaines de mètres du Parc des Princes. Le ballon n’est pas arrivé du ciel ou des mains d’un top model mais le show à la mode Guazzini se propage doucement jusqu’au foot. Moins dans la démonstration que le Stade Français, le PSG de Qatar Sports Investment veut malgré tout attirer les regards et produire un spectacle plus long qu’une heure et demie. Créer l’événement, l’OM de Bernard Tapie y avait aussi songé avec ses feux d’artifice au dessus du Vélodrome. A Paris, on a choisi le festif à paillettes.

Dès 20h20, le réchauffement du Parc a été confié à Ariel Wizman  pour un set branché aux platines. Si les décibels se sont envolés, c’est surtout à l’entrée des joueurs pour l’échauffement. Ça reste un match de foot et il faut dire que ce n’était pas une banale mise en bouche du clasico mais les débuts de David Beckham dont on nous a rabâché les oreilles depuis des jours. Oui, le N.32 était bien là et une bonne cinquantaine de photographes avec sur le bord de touche. Canal + avait lui décidé d’affecter une caméra sur le Britannique de son arrivée au stade jusqu’à la fin de l’antenne. Même crypté, ce clasico aurait sa page de pub Beckham toutes les dix minutes. Que fait le CSA ?

Ronaldo donne le coup d'envoi

Pour clôturer l’avant-match, le PSG avait préparé une autre surprise à ses supporters et aux télés étrangères. Un ancien grand attaquant brésilien qui lui n’est jamais passé par Paris. Ce bouquet final, c’était Ronaldo, champion du monde en 2002, double ballon d’or et j’en passe. Un joli clin d’œil peut-être pas si innocent. Et si c’était pour habituer le public du Parc à scander ce nom… En attendant l’arrivée hypothétique d’un homonyme portugais, Paris a rêvé en vrai au bout de dix minutes. Lucas avait ouvert le score. Pour l’ambiance, il n’y a rien de mieux qu’un but !

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