Terrain envahi à Lille - Plainte du Losc pour "violences aggravées" et "menaces de mort"
Dès dimanche matin, "le parquet a ordonné d'office l'ouverture d'une enquête de flagrance" confiée à la sûreté urbaine de Lille, a indiqué lundi le parquet à l'AFP. "Quelques heures plus tard, une plainte pour violences aggravées, dégradations de biens et menaces de mort a été déposée par le club du LOSC", a-t-on appris de même source. Lundi après-midi, la maire socialiste de Lille Martine Aubry a réagi sur twitter pour la première fois depuis les violences: "Je condamne fermement les agissements de quelques supporters qui déshonorent notre club et le foot en général. Plus que jamais, nous devons faire bloc autour du Losc et le soutenir jusqu'au bout pour qu'il se maintienne en Ligue 1".
Dimanche, le président Gérard Lopez avait confié à l'AFP "qu'il fallait réagir rapidement et avec fermeté" à la suite des événements de samedi soir. "On va essayer avec la justice d'établir les responsabilités. Une chose est sûre, il y aura zéro intransigeance, car rien ne justifie ce genre de comportement. C'est inadmissible, c'est prendre en otage un club, des gens qui ne le méritent pas. Ceux qui ont fait ça ne sont pas des supporteurs", a estimé M. Lopez. La Ligue de football professionnel (LFP) a condamné "fermement les débordements" des supporters de Lille et a annoncé que ce dossier serait mis en instruction dès jeudi soir devant ses instances disciplinaires.
Le stade du Losc encourt une suspension à titre conservatoire le temps de l'instruction (en général trois semaines) avant des sanctions qui peuvent prendre la forme de match perdu, avec éventuellement d'autres matches à disputer sur terrain neutre et/ou à huis clos. Le club de la capitale des Flandres, qui pointe à une longueur du premier non-relégable, Toulouse, retrouvera les terrains dès vendredi avec un déplacement périlleux à Monaco, le dauphin du Paris SG.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.