Rachat de l'OM par Frank McCourt : "Deux sentiments se croisent, le soulagement et la curiosité" (M. Grégoire, l'Equipe)
L'Olympique de Marseille est en passe d'être racheté par Frank McCourt, un homme d'affaires américain. L'ancien propriétaire du club de baseball des Dodgers de Los Angeles est entré en négociations exclusives pour acquérir le club de football de Marseille a-t-on appris ce lundi. Mathieu Grégoire, envoyé spécial permanent de l'Equipe à Marseille a déclaré ce lundi soir sur franceinfo que "deux sentiments se croisent à Marseille, le soulagement et une curiosité intense".
Selon Mathieu Grégoire, le soulagement s'exprime car "l'ère Dreyfus doit se terminer, on est au bout du cycle". Quant à la curiosité, elle tient du personnage de Frank McCourt car "il n'a pas de culture foot" et cela intrigue "les supporters et les joueurs".
Mathieu Grégoire assure lui aussi être très curieux : "On ne sait pas quels sont les réseaux de Frank McCourt", son dossier est resté dans les dossiers les plus confidentiels et "on ne sait pas quelle enveloppe il va mettre pour le mercato".
L'envoyé spécial du journal l'Equipe a rappelé que le rachat de l'Olympique de Marseille était "un feuilleton qui durait depuis un an voir deux". Deux candidats étaient en lice, d'un côté Gérard Lopez, homme d'affaires luxembourgeois et de l'autre Frank McCourt. Les deux "se sont battus tout l'été pour avoir les faveurs de Margarita Louis Dreyfus", a expliqué Mathieu Grégoire. "Finalement cela a été décidé hier soir (dimanche)", a ajouté le journaliste.
Mathieu Grégoire considère que l'OM a une valeur estimé autour de 50 millions d'euros. "Cela parait assez faible" mais "c'était le prix fixé par Margarita Louis-Dreyfus sans les intermédiaires". "Il y avait aussi beaucoup d'incertitudes sur la gestion et le procès des transferts de l'OM prévu en 2018", des éléments qui ont expliqué la baisse des actifs de l'OM selon l'envoyé spécial à Marseille du journal l'Equipe.
Mathieu Grégoire a indiqué enfin "qu'il n'y avait pas urgence à vendre le club mais il y avait urgence à remettre une gestion plus transparente".
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