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Quel visage pour le nouveau PSG ?

Le Paris SG lance sa saison dans le championnat de France, ce vendredi à Bastia (20h00), avec de nouveaux acteurs, sous la direction de l'entraîneur espagnol Unai Emery. Avec une question majeure : les recrues Aréola, Meunier, Krychowiak, Jesé et Ben Arfa peuvent-elles s'installer parmi les titulaires ?
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Edinson Cavani et Layvin Kurzawa.  (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

Gardiens: Trapp ou Aréola ?

"Il n'y a pas de numéro 1 ou de numéro 2". Unai Emery l'a affirmé au sortir de la victoire franche lors du Trophée des champions face à Lyon (4-1). Un match qu'a disputé Kevin Trapp, le portier allemand, titulaire depuis la saison passée, alors que la tendance penchait vers une promotion d'Alphonse Aréola, performant en préparation. Qu'en sera-t-il à Bastia ? Le suspense demeure, même si Trapp semble avoir, du coup, pris une courte avance. Ce qui est sûr c'est que la hiérarchie n'est pas arrêtée aux yeux d'Emery, qui dit vouloir "deux bons gardiens. Aréola a mérité de revenir chez nous, après son prêt à Villarreal. Il a une grande opportunité de grandir". Ces dernières saisons, en Espagne, le Real Madrid et le FC Barcelone ont fait jouer un gardien en Liga et un autre en Ligue des champions. De quoi inspirer le technicien basque ?

Marquinhos enfin avec Thiago Silva ?

Le jeune Brésilien (22 ans) dispute les Jeux Olympiques de Rio mais, à son retour, la question de son statut va se poser aux côtés du capitaine Thiago Silva, actuellement blessé. En fin de saison passée, il avait mal vécu d'être maintenu sur le banc, au profit de David Luiz, et même de Serge Aurier lorsqu'il fallait colmater le flanc droit. Une frustration dont a essayé de profiter le Barça en tentant de l'attirer, sans succès. Pour l'heure, Emery n'est pas encore confronté à ce choix compliqué qui a fait perdre pas mal de crédit à son prédécesseur, Laurent Blanc.

Du neuf sur les côtés ?

Après avoir gâché tout seul sa saison passée et celle du PSG, avec son retentissant dérapage verbal, sur Periscope, visant Blanc - traité de "fiotte" - et certains coéquipiers, Serge Aurier semble rester dans les plans parisiens. Titulaire lors du Trophée des champions, il va tout de même devoir se battre face à la menace que constitue l'international belge Thomas Meunier. Sur le flanc gauche, Maxwell, qui aura 35 ans fin d'août, a resigné pour un an et son expérience reste un atout, notamment en vue de la Ligue des champions. Mais Layvin Kurzawa aura bien plus de temps de jeu. Une transition va s'installer entre les deux.

Blaise Matuidi sacrifié ?

Avec six joueurs pour deux places, il y a embouteillage chez les milieux de terrain. Désormais débarrassé de sa pubalgie, Marco Verratti apparaît incontournable. Et, à ses côtés, Thiago Motta, promu vice-capitaine par Emery,demeure son partenaire le plus naturel, en raison d'une complémentarité technique évidente. Du coup, Blaise Matuidi, indiscutable dans le 4-3-3 façonné par Blanc pendant trois saisons, pourrait être le grand perdant de ce changement de système. Convoité par la Juventus, il peut être tenté de partir, d'autant qu'est venu s'ajouter Grzegorz Krychowiak dans l'entrejeu.

Blaise Matuidi sur le départ ?

L'international polonais a plus le profil d'un Motta, qu'il est appelé à remplacer à l'avenir, mais il fut surtout la clé de voûte du milieu confectionné par Emery au FC Séville. Et le technicien basque ne l'a pas pris dans ses bagages pour faire de la figuration. Cette forte concurrence devrait, par conséquent, réduire le temps de jeu d'Adrien Rabiot et de Benjamin Stambouli (Betis ?), qui pourrait aller voir ailleurs.

Quelle place pour Hatem Ben Arfa ?

Zlatan Ibrahimovic parti à Manchester United, Hatem Ben Arfa constitue désormais la caution "grand spectacle" du PSG. A priori, le génial gaucher sera le plus souvent sur un côté du losange d'attaque, en alternance avec Angel Di Maria, Javier Pastore jouera en meneur axial et Edinson Cavani en pointe. Mais le PSG n'est pas l'OGC Nice et le Français, phoenix renaissant la saison passée, va devoir partager, même si sa polyvalence est un atout. Une qualité dont se réclame également la toute dernière recrue parisienne, l'Espagnol Jesé, qui ambitionne de perdre son étiquette de doublure, longtemps collée à sa peau au Real Madrid. Un même objectif accompagnera Lucas, qui devra enfin franchir un vrai palier, après quatre saisons en deçà des promesses suscitées.

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