PSG: huit interdictions de stade annulées par la justice
Le 26 avril dernier, 125 supporters parisiens s'étaient vu refuser l'accès au stade Charléty par des personnels du Paris SG, en présence de forces de l'ordre, avant un match de Ligue des champions féminine contre Wolfsburg. "La police a alors relevé les identités des 125 supporters, le parquet a estimé qu'il n'y avait pas matière à poursuites", a relaté à l'AFP Me Pierre Barthélemy, avocat de l'Adajis, association de défense et d'assistance juridique des intérêts des supporters. "Le Préfet de police de Paris a prononcé, plusieurs semaines plus tard mais juste avant la finale de la Coupe de France, 125 interdictions administratives contre ces supporters", au motif notamment de l'utilisation de fumigènes, a-t-il poursuivi. "Il n'y en avait que 3 (fumigènes) pour 125 supporters et ce n'est pas une infraction au code du sport hors d'un stade", a ajouté l'avocat.
Pas de justification
Le tribunal administratif de Versailles a estimé que le Préfet de police "ne justifie pas" les faits motivant les IAS et que ces faits qui "n'ont, par ailleurs, pas donné lieu à une condamnation pénale, ne peuvent être regardés dans les circonstances de l'espèce comme constituant un comportement attentatoire à l'ordre public". Ils ne peuvent être "qualifiés d'actes graves attentatoires à l'ordre public", estime le TA, selon une copie d'un des jugements que l'AFP a pu consulter. Au total, l'Etat est condamné à verser 8.000 euros aux supporters. Cette annulation d'interdictions survient dans un contexte de discussion entre le Paris SG, qui souhaite avoir "plus d'ambiance" dans son stade, et deux collectifs de supporters, le Collectif Ultras Paris (CUP) et l'Adajis, pour faire revenir certains Ultras au Parc des Princes.
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