PSG : bye bye Beckham ?
"Time flies" disent les Anglais. Le temps file. Début avril, David Beckham annonçait qu'il se verrait prolonger d'un an son contrat avec le Paris Saint-Germain. A peine plus d'un mois plus tard, le "Spice Boy" aurait renoncé à ce projet. La fin de saison houleuse du PSG n'est certainement pas étrangère à ce revirement inattendu. Entre résultats chaotiques (élimination par le Barça en quart de finale de la Ligue des Champions et difficultés à conclure en Ligue 1 alors que le titre tend les bras aux Parisiens), le club de la capitale traverse une période d'agitation qui ne sied pas au standing voulu par les propriétaires qataris. Ni au golden boy.
David Beckham lui-même s'est fait surprendre par la fébrilité ambiante en se faisait exclure contre Evian Thonon Gaillard. Et ce ne sont pas les rumeurs de départ de Carlo Ancelotti qui vont stabiliser la situation. Très lié au coach italien, "Becks" ne se sentirait pas de poursuivre sous la coupe d'un nouvel entraîneur. De même ses prestations purement sportives, une passe décisive en 459 minutes de jeu toutes compétitions confondues depuis son arrivée au PSG au mois de janvier dernier, ne plaident pas en sa faveur. S'il ne démérite pas lorsqu'il joue, le Britannique et ses 38 printemps doivent se contenter d'un rôle de remplaçant sur le terrain et de VIP de luxe en dehors.
God saves the fisc
Plus pragmatiquement aussi, Beckham, qui a toujours su gérer sa carrière de main de maître, sait très bien que s'il travaille plus de six mois au PSG, il sera soumis à la législation fiscale française et donc imposable sur ses revenus. Un "détail" qui peut avoir son importance dans la balance. Si l'Anglais décidait donc de raccrocher les crampons à la fin de la saison, la reconversion du footballeur le mieux payé au monde serait toute trouvée puisque QSI compte sur lui pour assurer la promotion de la prochaine Coupe du monde au Qatar en 2022. Ce qui s'appelle une retraite dorée.
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