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Paris flambe, l'OM serre la vis

Alors que la conjoncture est à l'économie, le PSG est le seul club français à avoir renfloué ses caisses à l'inter-saison. Si Lyon ou Marseille voient leurs finances se restreindre, les investisseurs qataris ont tout mis en œuvre pour faire du PSG un grand club sur la scène européenne. Une liberté de fonds qui influe sur les salaires des joueurs et qui pourrait bien déséquilibrer la rencontre contre l'OM dimanche en clôture de la 15e journée.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Les cinq joueurs les mieux payés de l'OM
Lucho (360 000 euros/mois)
André-Pierre Gignac (300 000)
Alou Diarra (300 000)
Mathieu Valbuena (250 000)
Stéphane Mbia (240 000)

Fin mai, Nasser al-Khelaifi et le QSI (Qatar Sports Investments) allaient prendre en main le financement du PSG. On ne le savait pas encore mais, avec son arrivée, c'était toute la face du championnat de France qui allait être redessinée. Désormais équipe la plus fortunée de Ligue 1, le  PSG  (89 millions dépensé pour le recrutement dont 42 pour l'Argentin Javier Pastore) donne le ton sur le plan hexagonal.

Le club de la Capitale rivalise même en matière d'investissements avec le Cheikh Mansour, propriétaire milliardaire de Manchester City, le plus dépensier cet été. Cette manne financière providentielle se ressent aujourd'hui dans les salaires des joueurs. Comme le révèle le Parisien dans son édition de vendredi, la masse salariale du PSG dépasse aujourd'hui celle de l'OM.

Cinq joueurs à plus de 300 000 euros mensuels à Paris

Les cinq joueurs les mieux payés du PSG
Javier Pastore (350 000 euros/mois)
Nene (335 000)
Diego Lugano (330 000)
Mamadou Sakho (320 000)
Mohamed Sissoko (320 000)

Ils sont désormais cinq joueurs dans le club de la capitale à toucher au moins 320 000 euros bruts, par mois. En tête de liste côté parisien : Javier Pastore, plus gros transfert de l'histoire de la L1, et heureux bénéficiaire de 350 000 euros mensuel (hors prime de match et bonus négociés). Derrière lui, le Brésilien Nene (335 000 euros) et l'Uruguayen Diego Lugano (330 000 euros) n'ont pas de quoi rougir de leur fiche de paye. A Marseille, si l'on est encore loin du salaire minimum d'embauche, la moyenne salariale est en retrait par rapport au rival parisien. Lucho Gonzalez, du haut de ses 360 000 euros/mois domine la hiérarchie, mais derrière lui ils ne sont "que" trois Phocéens à prétendre toucher plus de 300 000 euros. Au pays des millionnaires, le PSG est roi.

Sans aller jusqu'à entrer dans des calculs d'apothicaire, les finances parisiennes semblent aujourd'hui sans limite. De quoi réussir à attirer dans l'Hexagone des joueurs de renoms, choses que l'OL et l'OM, les deux plus gros budgets derrière Paris, peinent à réaliser. David Beckham, dernière cible des investisseurs du QSI, serait même prêt à quitter son exil de Los Angeles pour revenir en Ligue 1… De quoi fausser le championnat ? Leader actuel de la Ligue 1, la formation francilienne affiche une domination insolente lorsque ses cadors jouent en harmonie. S'il est impossible de prophétiser le résultat de dimanche sur le terrain de Marseille, il est certain que Paris a déjà remporté la bataille du billet vert…

Le budget des trois plus grands clubs français :

Lyon et PSG  : 150 millions d'euros
Marseille : 140 millions d'euros

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