Cet article date de plus de neuf ans.

OM-PSG, l'occasion en or de Zlatan

Dimanche soir, Paris comptera sur la réussite habituelle de Zlatan Ibrahimovic lors des Classicos pour s’imposer à Marseille et conserver son fauteuil de leader à l’issue de la 31e journée de Ligue 1. Le Suédois, lui, aura l'opportunité de marquer son 100e but sous le maillot parisien. Depuis quelques semaines, l'ancien Milanais revient fort. Le champion de France savoure son retour en forme. D'autant plus qu’il devrait bientôt être privé de sa star pour plusieurs rencontres.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3min
Zlatan Ibrahimovic

Laurent Blanc en profite tant qu’il peut. Dimanche soir, à Marseille, l’entraîneur parisien pourra aligner Zlatan Ibrahimovic. Une aubaine pour le PSG. En mars, le Suédois a carburé à plein régime. Depuis son retour de suspension, face à Lens (4-1), son rendement se traduit en chiffres : neuf buts, agrémentés de deux passes décisives, le tout en seulement six matches, club et sélections confondus. Neuf buts. Dont cinq, soit plus de la moitié, inscrits sur penalty.

Qu’importe. Les stats parlent. Elles attestent d’un incontestable retour au premier plan. Et ça, Laurent Blanc n’a pas manqué de le souligner à la veille d’un Classico qui pourrait faire d'Ibra - 99 buts en 122 apparitions avec le PSG - un centenaire. "Vous savez la considération que tout le monde porte à Zlatan, moi en particulier, a admis le technicien cévenol en conférence de presse. Un joueur comme lui dans ces matchs-là aide votre équipe et affaiblit les adversaires, qui le craignent. C’est un joueur qui marque beaucoup, à Marseille en particulier."

Toujours décisif face à l’OM

Vrai. Depuis qu’il a débarqué en grandes pompes dans la capitale, l’ancien Milanais a marqué de son empreinte ses rendez-vous avec l’OM. Son bilan ? Six buts et une passe décisive en six confrontations contre l’ennemi marseillais. Zlatan avait montré la voix d’entrée, dès son premier Classico, le 7 octobre 2012, à Marseille (2-2). Deux réalisations, pour deux coups d’éclat : un kung-fu et un missile. L’an passé, c’est encore lui qui avait signé le succès parisien sur penalty (1-2).

Rod Fanni n’a rien oublié de ces Zlatanades. Dimanche soir, le défenseur phocéen, associé à Jérémy Morel dans l’axe, croisera le fer avec le géant suédois. Sans en faire toute une montagne. "Ibrahimovic est imprévisible, prévient Fanni sur le site officiel de l’OM. C'est toute la difficulté de jouer face à Zlatan. On connaît son talent, il n'est plus à démontrer. Il en est d'autres qui sont plus durs à maîtriser en termes de courses, de duels, de combat."

Il risque quatre matches de suspension

Toujours est-il que dimanche, le PSG "va en avoir besoin", pour reprendre les mots de son entraîneur. "D’autant plus, rappelle Blanc, qu’après la finale de la Coupe de la Ligue, on ne l’aura pas quelques matches." Cet OM-PSG pourrait même être la seule apparition du Suédois en Ligue 1 du mois d’avril.

Jeudi prochain, la Commission de discipline de la LFP l’attendra de pied ferme. Zlatan devra y justifier ses propos tenus après la défaite à Bordeaux (3-2). Pour avoir, entre autres, qualifié la France de "pays de merde", il risque quatre matches de suspension. Cela ne le priverait pas de la finale de Coupe de la Ligue, samedi prochain, contre Bastia. Mais cela pourrait le rendre indisponible face à Nice, Lille, Metz et Nantes. Compte tenu du calendrier démentiel qui attend le PSG en avril, Laurent Blanc se serait bien passé d’une telle perspective. En attendant, Paris profite de Zlatan. Tant qu’il peut.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.