OM, OL, LOSC, malheur aux vaincus
A six journées de la fin du championnat, le choc entre Lille et Marseille va valoir cher. Très cher. Entre des Lillois qui ont étrillé Lorient le week-end dernier (5-0) et qui ont pris 23 points (sur 30 possibles) depuis début février et des Marseillais qui restent sur deux victoires, sans briller, mais au forceps (1-0) face à Bordeaux et Nice, la course à cette deuxième place qui fait tant rêver les clubs pourrait connaître un tournant majeur dimanche soir. Même si Elie Baup réfute l'idée d'un quelconque match décisif. "Il restera encore 18 points à distribuer, rien ne sera fait même en cas de victoire", a-t-il assuré en conférence de presse. Pourtant en cas de défaite, l'OM remettrait en selle un concurrent direct qui était 10e au soir de la 23e journée avant d'entamer une remontée fantastique (7 victoires en 8 matches) qui a vu Lille revenir à la 5e à 2 points de la 3e place. Surtout, ils ont dominé toutes les "gros" qui ont croisé leur chemin comme Lyon à Gerland (3-1), Rennes et Bordeaux à domicile.
Marseille est donc prévenu à l'heure de se présenter au Grand Stade. L'OM arrive toutefois avec des arguments puisque les hommes d'Elie Baup restent sur deux victoires 1-0 à Nice et contre Bordeaux et est invaincu depuis 5 journées. Deux succès qui portent la signature d'un homme, André-Pierre Gignac, buteur décisif à chaque fois. "Gignac est plus efficace par ses qualités mais aussi grâce au collectif autour de lui", a précisé Baup. Un collectif qui pourrait s'enrichir avec le retour possible de Mathieu Valbuena, deuxième meilleur passeur de Ligue 1 (9 contre 10 au Lillois, Dimitri Payet) et absent contre les Girondins. Ces six points pris en deux rencontres confirment la constance d'une équipe qui a "toujours été sur le podium cette saison", a déclaré Baup. "On va essayer d'y rester jusqu'à la 38e journée", a précisé le coach olympien. Il peut-être être rassurer car en même en cas de résultat négatif dimanche soir, l'OM restera deuxième.
Lyon, la chute continue?
Si Lille et l'OM ont des trajectoires ascendantes, la courbe lyonnaise, elle, penche dangereusement depuis un mois et demi. Incapable de gagner depuis début mars, l'OL a même chuté lors des trois dernières journées. Une première depuis septembre 1993. Une éternité. L'heure est donc grave du côté de Lyon - il y a "urgence" a même reconnu Rémi Garde - qui pour la première fois depuis la … 1ère journée de Ligue 1 n'est plus sur le podium. Destitués de leur troisième place par l'ennemi stéphanois, les Lyonnais sont obligés de l'emporter pour rester au contact et repasser la marche avant. Face à Toulouse, un adversaire qui leurs réussit bien à Gerland (5 succès de rang lors des 5 dernières saisons), les hommes de Rémi Garde retrouveront un stade où les supporters, comme le président Aulas, ont fait part de leur "inquiétude". Pour cette rencontre, l'entraîneur devra se passer de Milan Bisevac, suspendu après son carton rouge qui a amené la défaite à Reims. Garde pourrait aussi modifier ses plans en repassant au 4-3-3 après les deux échecs du 4-4-2 à Sochaux (2-1) et Reims (1-0).
Plus tôt dans l'après-midi, l'ancien entraîneur de Lyon, Claude Puel, pourrait mettre un peu plus la pression sur ses anciens employeurs puisque Nice en cas de victoire face à Sochaux reviendrait à hauteur. Déjà privé de Bosetti pour 3 matches après son expulsion contre Toulouse (succès 4-3), l'OGC Nice pourrait aussi être privé d'Eric Bauthéac (7 buts et 7 passes décisives) en raison de sa suspension de 2 matches après son mauvais geste à l'encontre du Nancéen Lossemy Karaboué. Nice a toutefois fait appel pour ne pas être privé d'une de ses principales armes offensives.
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