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Nice domine Marseille

Grâce à un but de l'inévitable Dario Cvitanich, l'OGC Nice a battu l'Olympique de Marseille en match avancé de la 10e journée de Ligue 1 (1-0). Un succès qui permet aux Aiglons de revenir à hauteur des Phocéens au classement. Dans l'autre match de la soirée, Toulouse a confirmé ses bonnes dispositions du moment en s'imposant à Reims (1-2).
Article rédigé par Julien Lamotte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 5min
 

Dario Cvitanich est bien le diamant de la Rivieira. Son sixième but de la saison, son septième sur les huit derniers matchs disputés à domicile par les Niçois (Stade du Ray puis Allianz Riviera), a causé la perte de Marseillais en plein doute, défaits pour la troisième fois de rang, toutes compétitions confondues. 

Si l'Allianz Riviera est un joyau, sa pelouse n'est pas à la hauteur. La "faute" aux rugbymen toulonais et clermontois qui l'ont sillonnée en coupe d'Europe le 5 octobre dernier. Le terrain, labouré et colmaté avec du sable, en porte encore les stigmates au coup d'envoi. Est-il responsable de la blessure, dès la 5e minute, de la blessure de Lucas Mendes ? Sans opposition, le défenseur brésilien de l'OM se blesse tout seul et doit sortir quelques instants plus tard (8e). Premier tournant du match. D'autant que son remplaçant, Souleymane Diawara, va multiplier les approximations durant une première période globalement dominée par des Aiglons incisifs. Si la première cartouche est l'oeuvre de Thauvin, dont la frappe est magistralement détournée par Ospina (15e), la suite est essentiellement Rouge et Noire. Et, contrairement au roman du même nom, cela se termine bien pour les Niçois : après une frappe de Traoré à bout portant qui passe juste au dessus (22e), une autre de Pied (31e) qui fracasse la barre de Mandanda, c'est l'inévitable Cvitanich qui surgit pour profiter d'une partie de billard et la mettre au fond d'une cage désertée par le gardien phocéen (1-0, 40e).

Ospina au pinacle

La seconde période est beaucoup moins glorieuse pour l'OGCN. Les Aiglons perdent subitement de l'altitude et subissent le siège de Marseillais enfin conquérants. Thauvin, tranchant, oblige Ospina à se coucher (55e) puis c'est André Ayew, idéalement lancé par Valbuena, qui voit sa frappe buter sur le poteau du portier niçois (67e). Hormis Brüls, plus personne ne joue côté azuréen. Les hommes de Puel, comme paralysés par leur court avantage, rendent trop vite le ballon et Gignac, de la tête, chauffe encore les phalanges d'Ospina, de nouveau impérial (78e). Ce manque de réalisme coûte cher aux Olympiens qui s'épuisent à courir après le score. Ils ne le rattraperont jamais. 

Toulouse en trombe

Quatrième victoire en cinq matchs pour les Toulousains. Bien que longtemps dominés par des Rémois inspirés, les hommes d'Alain Casanova ont su se montrer froidement réalistes en marquant à la fin de chaque période. D'abord par Trejo (42) pour assommer les Champenois et ensuite par le surprenant Braithwaite sur un penalty à trois minutes de la fin du match alors qu'Oniangue avait redonné l'espoir aux locaux à la 59e minute. Grâce à ce succès, les Violets versent pour la première fois de la saison dans la partie haute du tableau. Ils sont provisoirement 7e alors que Reims reste scotché à la 11e place.

Déclarations : ​

Hubert Fournier (entraîneur de Reims) :  "C'est forcément un coup d'arrêt, un coup dur. On est tombé sur une très bonne  équipe de Toulouse. En termes d'occasions franches, on est sans doute devant,  mais on n'a pas su les mettre au fond durant nos temps forts. On était bien en  place jusqu'à la 35e, et puis on a connu un passage à vide. On s'est mis à  perdre des ballons bêtement et on a été sanctionné. En seconde période, on est  revenu avec de bonnes intentions, on a égalisé, on a continué à chercher à  remporter les trois points, mais on n'a pas été efficace comme Toulouse a su le  faire. Et comme on n'est pas à l'abri d'un cafouillage dans la surface et d'un  pénalty un peu litigieux... Voilà, ce soir on est sanctionné. Alors qu'on  aurait au moins mérité le point du nul. On va se relever, on est passé par des  moments beaucoup plus difficiles dans le passé. On continue d'apprendre à  travers ces matchs."
   
Alain Casanova (entraîneur de Toulouse) : "Notre première période a été  très importante, dans les intentions défensives comme offensives. Il s'agissait  de ne pas se laisser manoeuvrer par Reims qui est capable d'imposer son jeu  chez elle. On ouvre le score assez logiquement, sur un de nos temps forts. Ça a  jeté de bonnes bases pour la deuxième période. Les Rémois ont beaucoup poussé,  comme ils savent le faire ici. Mais on n'a jamais arrêté. Mon équipe a cherché  à s'imposer, à ramener ce bon résultat. Sur les dernières minutes, Reims m'a  paru déséquilibré, et on a su prendre l'avantage logiquement. On a eu un début  de saison difficile, je pense que c'était un peu logique avec tous ces  changements dans les derniers jours du mercato. A partir de la cinquième  journée et la venue de Marseille, on a montré que notre projet de jeu se  mettait en place. Excepté le match contre Paris SG, on fait une bonne série."

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