Nice arrache le nul face à Rennes et laisse le PSG seul deuxième
Alors que Monaco et le PSG - larges vainqueurs de Metz et de Bordeaux ce week-end - maintiennent une cadence infernale depuis la reprise, le rythme semble bien difficile à suivre pour des niçois sur courant alternatif en 2017. Vainqueurs d'une courte tête en milieu de semaine face à Saint-Etienne, les Aiglons ont totalement bafouillé leur football sur la pelouse du Roazhon Park, loin de ce qu'ils ont pu montrer lors de leur formidable première partie de saison.
Il n'aura fallu que sept petites minutes aux Rennais pour mettre Nice sous l'eau. Au terme d'une belle action collective initiée par Giovanni Sio, la recrue Morgan Amalfitano se présente face à Cardinale et trompe le gardien azuréen d'un petit piqué aussi soyeux que subtil (1-0, 7e). Gêné par le pressing breton, Nice n'y arrive pas et abuse d'approximations dont ne manque pas de profiter les joueurs de Christian Gourcuff. Malgré la longue contestation de Paul Baysse et ses partenaires, Sio n'était pas hors-jeu au moment de récupérer la frappe contrée de Prcić pour ajuster Cardinale et faire le break (2-0, 21e). Poisse ultime : Alassane Pléa est contraint de sortir sur blessure et Mario Balotelli n'étant pas sur la feuille de match, c'est le jeune Anastasios Donis qui prend place à la pointe de l'attaque niçoise pour le second acte
Mubele mange la feuille de match
Toujours dans leur match, les Rennais continuent d'embêter les hommes de Lucien Favre au retour des vestiaires. Lui aussi arrivé en fin de mercato, Firmin Mubele fait rappeler au Roazhon Park les plus belles heures de Jonathan Pitroipa ou Ousmane Dembelé en débordant côté gauche balle au pied. Vitesse, touché, crochet... Tout y est ou presque. Le Congolais se craque totalement et frappe à côté du ballon (51e).
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Un raté qui a permis à Nice de rester dans le match avant qu'à l’heure de jeu Anastasios Donis ne prenne Chantôme de vitesse avant d'ajuster Costil d’un plat du pied droit (2-1, 60e). Un but qui redonne des couleurs aux Aiglons qui lâchent enfin les chevaux. Si Cyprien (65e) ou Donis (76e) ont manqué l'égalisation, c'est finalement Valentin Eysseric, parti dans le dos de la défense, qui a remporté son duel avec Costil (2-2, 81e).
Un épilogue amer pour Rennes, qui a retrouvé un jeu collectif très séduisant pendant 45 minutes, se créant nombre d'occasions mais qui reste toujours à la recherche d'une victoire en championnat, la dernière datant du 4 décembre face à Saint-Etienne. Nice peut lui s'estimer heureux de ce point arraché, même si le club azuréen laisse le PSG s'emparer seul de la deuxième place de la Ligue avec deux points d'avance.
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