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Nancy veut garder Fernandez

Le licenciement de Jean Fernandez ne fait pas partie du plan de sauvetage de l'AS Nancy Lorraine, c'est du moins le souhait du président du club, Jacques Rousselot. Par contre, l'ASNL entend bien se séparer de quatre à cinq joueurs afin d"'assurer la pérennité du club", et devrait faire appel à un investisseur étranger pour faire face à un trou financier de sept à huit millions d'euros en fin de saison.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Pour Rousselot, la présence de Fernandez à Nancy n'est pas remise en cause, bien au contraire. "J'ai lu dans la presse des intentions de partir. Moi, il ne m'a rien dit. Je considère que Jean Fernandez est  l'entraîneur de l'équipe jusqu'en 2015", a-t-il déclaré. Mais Nancy devra se défaire de plusieurs joueurs pour assainir ses comptes.

"Nous avons décidé de céder quatre à cinq joueurs, ce qui peut nous  permettre d'assurer l'équilibre", a déclaré M. Rousselot  lors d'une conférence  de presse, ajoutant que chaque départ serait compensé, "en la jouant malin avec des joueurs en difficulté en Allemagne, en Angleterre, en Espagne, en Italie,  voire en France". Pour alléger sa masse salariale, Nancy a d'ores et déjà prêté son milieu offensif Yohan Mollo à Saint-Etienne jusqu'à la fin de la saison.

Mais ce qui inquiète plus encore, c'est la situation sportive du club qui est pratiquement condamné à la relégation. On ne voit pas comment une équipe qui se retrouve avec seulement 11 points, et surtout à huit points du premier non relégable (Evian TG) peut se maintenir. "Il existe encore un mince espoir et on doit s'y accrocher", a estimé le président de l'ASNL, arguant que "sept victoires et deux nuls pourraient être suffisants. Bien sûr, je suis conscient que nous partons avec un lourd handicap, mais nous devons essayer. C'est ce que j'ai expliqué ce matin aux joueurs. J'espère que mon message a été reçu. Si on doit mourir, cela sera les armes à la main."

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