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Montpellier de retour à la Mosson en janvier

Montpellier, qui reçoit mercredi Saint-Etienne à l'Altrad stadium pour la 16e journée de Ligue 1, devrait retrouver le Stade de la Mosson, inondé début octobre, au terme de la trêve hivernale pour y disputer la seconde moitié de saison. "Le retour est programmé pour le match face à Marseille" le 10 ou 11 janvier, a confirmé Philippe Saurel, maire et président de la communauté d'agglomération, propriétaire du stade.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Le stade de Montpellier a été victime des intempéries

Par deux fois, le 30 septembre et le 6 octobre, la Mosson, rivière éponyme  qui borde le stade, est sortie de son lit pour submerger les installations  sportives, entraînant de fortes dégradations. Pelouse détruite, vestiaire abîmé  et tribune impactée nécessitent de lourds travaux de réfection. "Le coût des  travaux est de l'ordre de 4 à 5 ME", évalue le président délégué de  Montpellier, Laurent Nicollin. Depuis plusieurs semaines, diverses entreprises s'affairent pour remettre  en état vestiaires, tribunes et coursives, et respecter l'échéance. La pelouse,  qui ressemble pour l'heure à un vaste tapis gris de sable et de limon, attendra  avant d'être posée. Les stades annexes de la Mosson, eux, portent encore les  stigmates de la dernière inondation.

Début 2015, Montpellier mettra un terme à un déménagement à l'Altrad  stadium, siège du Montpellier Hérault Rugby (Top 14), où il aura disputé un  tour de Coupe de la Ligue devant Ajaccio (défaite 1-0) et quatre rencontres de  L1 (Evian-Thonon, Toulouse, Saint-Etienne et Lens). Avec deux victoires aux dépens d'Evian (2-0) et de Toulouse (2-0),  Montpellier a bien géré jusque-là son exil forcé dans l'enceinte dédiée au  rugby, malgré une pelouse en mauvais état et des repères perturbés. A  l'inverse, au-delà du report des festivités du quarantième anniversaire, le  club dirigé par Louis Nicollin paie le prix du déménagement par une hausse des  coûts de fonctionnement et une baisse sensible de la fréquentation."Nous perdons des sous. Nous devons payer la location du stade à  l'agglomération et au club de rugby. Ensuite, nous subissons l'effet d'une  baisse du nombre de spectateurs", explique le président délégué.

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