Même à la maison, l'OL n'aura pas la tâche facile
Une déconvenue à Lille (2-1). Puis une promenade de santé à Montpellier (1-5). Et, enfin, une belle résistance à Marseille (0-0). Lyon a négocié en dérapage contrôlé ce triple virage à l’extérieur. Contrôlé ? « Mitigé », disait plutôt Hubert Fournier vendredi. Heureusement pour l’entraîneur rhodanien, "(nos) adversaires n'ont pas su en profiter". Résultat : à condition d'empocher au moins un point devant Nice, ses joueurs porteront à nouveau le costume de jeunes premiers, cédé provisoirement au PSG vendredi.
Mais face au 16e de Ligue 1, les retrouvailles lyonnaises avec Gerland ne s’annoncent pas de tout repos. D’abord parce que l’OL sera privé de son buteur maison, Alexandre Lacazette, suspendu. "Une absence forcément préjudiciable", pour reprendre les mots du coach rhodanien, qui n’oublie pas que, "sans lui, nous n'avons pas gagné un match".
L’autre motif d’inquiétude concerne la défense, privée de Samuel Umtiti et de Henri Bedimo. Voilà pourquoi le leader s’attend à "un match relativement dangereux face à une équipe luttant pour son maintien". Fournier, qui devrait associer Bakary Koné à Lindsay Rose en charnière centrale, prévient : "Il faudra de la vigilance, de la patience face à un bloc niçois qui vendra chèrement sa peau. Il faudra se montrer efficace."
Gourcuff de retour
Pour y parvenir, l’OL compte sur Nabil Fékir, fraîchement appelé en Bleu par Didier Deschamps. Mais aussi sur le retour de Yoann Gourcuff, forfait à Marseille dimanche dernier et remis de sa blessure à la cuisse. "Il a beaucoup travaillé cette semaine au cours de laquelle il s'est bien investi, a souligné Fournier. On va être optimiste sur la possibilité de le voir sur le terrain."
"Optimiste", l’entraîneur rhodanien l’est aussi sur ses chances de coiffer tout le monde fin mai. "On ne se rase pas tous les matins devant la glace en parlant et en rêvant du titre. Quand vous avez derrière vous, le PSG, l'OM et Monaco, il faut penser qu'ils peuvent y prétendre aussi. Nous ne sommes pas plus favoris qu'eux." Même si la réalité comptable joue moins petits bras.
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