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Martel condamne des incidents lors de la réception de Metz

Le président du RC Lens (L1) Gervais Martel a fermement condamné les débordements de certains supporters du club, qui ont notamment jeté des fumigènes, samedi, lors de la réception de Metz (2-0) au stade de la Licorne, à Amiens.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Gervais Martel, le président du RC Lens (EDDY LEMAISTRE / DPPI MEDIA)

La rencontre a dû être interrompue quelques minutes par l'arbitre, après le  jet de fumigènes et de pétards sur la pelouse par des supporters qui ont  également brandi des pancartes "Hafiz (Mammadov) m'a tué" ou "Martel  casse-toi", alors que le club Sang et Or tente désespérément, depuis quelques  mois, de survivre financièrement après son rachat par le milliardaire  azerbaïdjanais Hafiz Mammadov. "Le comportement de pseudos supporters présents samedi soir à Amiens avec  pour objectif de faire arrêter la rencontre par jets de fumigènes et  l'envahissement du terrain, aurait pu avoir des conséquences dramatiques", a  estimé le président Martel, dans un communiqué sur le site du club.

"Ces agissements condamnables" auraient pu conduire à "de graves sanctions  : match perdu 3-0, retrait de points, match à huis clos...", a-t-il poursuivi,  craignant pour conséquence "un chaos irrémédiable", voire "un dépôt de bilan !". "Dès aujourd'hui, ceux qui ne s'inscrivent que dans un projet de  destruction ne doivent s'attendre à aucune tolérance du club. Le RC Lens  n'appartient pas à une minorité !", a averti M. Martel, tout en estimant que  "le désarroi, le mécontentement, voire l'exaspération" étaient  "compréhensibles". "Je peux comprendre qu'ils soient déçus ou remontés mais cela ne sert à  rien d'agir de la sorte", a estimé pour sa part l'entraîneur Antoine Kombouaré,  lors d'un point-presse lundi soir. "Cela aurait pu couper notre élan, le danger est que cela pénalise  l'équipe", a-t-il ajouté.

Le RCL, qui devait passer jeudi dernier devant la Direction nationale de  contrôle de gestion (DNCG), le gendarme financier du foot français, avait  demandé et obtenu le report de son audition. Son président devait se rendre au siège de la Fédération française de  football (FFF) pour y présenter la preuve du versement de 4 millions d'euros de  la part de M. Mammadov, somme qui devait permettre la levée de l'interdiction  de recrutement prononcée début août par la DNCG. Or, si 1,5 million d'euros est bien arrivé sur les comptes du club, la  demande de report de l'audition laisse supposer que la somme restante (2,5 M)  n'a toujours pas été versée. Lens est actuellement 18e de Ligue 1 et premier relégable.

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