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Marseille-Metz : Une victoire et un record pour l'OM

Pour son 2369e match en première division, un record, l'Olympique de Marseille s'est offert un succès sur la plus petite des marges devant le FC Metz (1-0). Les joueurs de Franck Passi ont ouvert la marque par Gomis en début de rencontre avant de réussir une première période intéressante. Comme souvent, ils se sont pourtant éteints après la pause mais les Messins n'en n'ont pas profité pour égaliser.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Le score en serait presque anecdotique tant l'OM a vécu une soirée particulière ce dimanche. Le match de la 9e journée de Ligue 1 face à Metz était le 2369e du club en première division. Mais aussi le dernier de l'ère Louis-Dreyfus commencée en 1996, il y a vingt ans, alors que celle de Franck McCourt se profile. Et pour cette soirée de fête, les joueurs ont assuré le minimum : un succès qui permet aux Olympiens de revenir à deux points de Guingamp, cinquième, mais toujours dans la seconde partie de tableau (12e).

Gomis évidemment

Avec Bafétimbi Gomis et Mevlut Erding, ce sont les deux meilleurs buteurs en activité qui s’affrontent sur la pelouse du Vélodrome. Le second frappe le premier, non cadré, mais c’est le Phocéen qui ouvre le score. Et tant pis si Gomis doit s’y reprendre à deux fois pour tromper Didillon, il peut aller crier sa joie à l’oreille des supporteurs (13e). Pour fêter le 2369e match de l’OM en première division, les attaquants olympiens font feu de tout bois. Thauvin (17e) et Njie (19e 34e et 40e) trouvent des espaces mais pas le but adverse. La faute sans doute à des mauvais choix. Les mêmes qui coûtent à Erding l’égalisation, à la demi-heure de jeu dans un face à face perdu avec Pelé ou juste avant la pause quand il s’obstine à chercher la frappe et se fait contrer.

Cette fois, l'OM conserve son avance

Fatigués de frapper et de ne pas marquer, les Olympiens cessent le tir de barrage. Et laissent Metz s’enhardir. Peu avant l’heure de jeu, Nguette aurait pu (dû ?) bénéficier d’un penalty pour une faute de Gomis et Erding manque d’intensité sur un bon centre venu de la gauche. D’intensité, le match en perd graduellement au fil du temps. Et ce n’est pas la double occasion de Gomis puis Thauvin (71e) qui butent sur Didillon qui relance l’intérêt de la second période. Le suspens de la fin de match ne tient que par la capacité des Phocéens à se faire reprendre, voire dépassés, dans les ultimes minutes cette saison. Il n’en est rien cette fois-ci même si Sakai est à deux doigts de marquer contre son contre camp à l'orée des arrêts de jeu. L’OM glane un succès précieux et fête comme il se doit une soirée qui fera date.

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