Marseille et le PSG se partagent les points au Vélodrome
Marseille 1er et le PSG 2e. Rarement un "classique à la française" n'aura été aussi alléchant depuis sa création. Dans l'enceinte chauffée à blanc du Vélodrome, les pires ennemis de la Ligue 1 se sont retrouvés dimanche soir pour un match au sommet. Le leader et le dauphin se sont partagés les points (2-2). La rencontre a rapidement tourné au duel entre Zlatan Ibrahimovic et André-Pierre Gignac. Les deux hommes se sont rendus coup pour coup au cours de la rencontre en inscrivant chacun deux buts, portant leur total respectif à neuf et cinq réalisations.
Un résultat qui profite surtout à Marseille, qui préserve trois points d'avance en tête du classement. Le PSG n'est pas parvenu à faire plier définitivement la solide organisation défensive des hommes d'Elie Baup, toujours invaincue en ce début de saison en L1. Le technicien phocéen était finalement satisfait par la teneur du match : "C'était un match très tactique, a-t-il reconnu. Je n'ai rien à reprocher à mes joueurs qui ont très bien joués."
OM-PSG rime souvent avec chaude ambiance. La rivalité entre les deux clubs n'est pas légendaire et dès le début de la rencontre les contacts sont musclés et le ton monte. Les "effusions de testostérone" n'empêchent pas cependant au jeu de se mettre en place. Si les occasions sont rares, elles sont décisives. La situation se débloquait sur l'une des premières opportunités de l'OM. Sur une longue percée côté droit, Gignac menait Christophe Jallet en bourrique pour ensuite tromper Sirigu d'une frappe croisée (18e min). Une occasion et un but. On avait connu "Dédé" moins réaliste.
Deux buts "zlatanesques"
Mené au score, le PSG "superstar" s'en remettait alors à Super Zlatan. Sur corner, le Suédois plantait une reprise de volée spectaculaire de l'extérieur du pied en passant devant Nkoulou pour remettre les deux équipes à égalité (1-1). Zlatan l'avait annoncé avant la rencontre : il allait briller pour ce "classique à la française". Il a transformé ses déclarations d'avant matchs par des faits. Deux minutes plus tard, il s'offrait un doublé sur coup-franc. A vingt-cinq mètres des cages marseillaises, il plaçait un missile qui traversait le mur avant de tromper une nouvelle fois Steve Mandanda.
Gignac, lui, s'était fait plus discret dans l'avant-match. Ça ne l'a pas empêché de briller. A la 32e minute, il reprenait un corner de Valbuena pour remettre les Phocéens sur de bons rails. L'OM s'accrochait à sa place de leader jusqu'à la pause (2-2).
Au retour des vestiaires, le rythme de la rencontre s'écroulait complètement. Le léger ascendant physique du PSG se confirmait quand même. Mais les occasions se faisaient rares. Kevin Gameiro, remplaçant à la mi-temps d'un Pastore très décevant, était trop peu souvent servi en pointe pour faire la différence. L'une de ses rares opportunités ratait le cadre de peu après un bon service de Menez (52e). La suite était plus laborieuse et les deux équipes se séparaient sur un score nul.
Un résultat qui entretient le suspens en tête du championnat. Le PSG, annoncé comme favori de la rencontre, a dû s'en remettre aux éclairs de génie d'Ibrahimovic pour sauver un point. Marseille lui a tenu tête.
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